Tout est magnifique dans cet album : son titre, celui des chansons, sa pochette et surtout, ces longs morceaux qui, si on s’en laisse imprégner, ne lasse jamais. La bande originale parfaite de la série « Friday Night Lights », auquel je repense souvent, en écoutant le disque. C’est la musique idéale pour voyager et laisser son esprit vagabonder. En avion bien sûr, mais surtout en train. Les matins d’hiver, les fins d’après-midis estivales. Ces moments où il suffit de se laisser porter par une belle mélodie pour tout de suite être projeté dans ses souvenirs. Pour se noyer dans un océan de tristesse et se voir constamment redonner espoir. Le pouvoir de la musique, ces texans l’exploitent à merveille et si l’on accepte de les suivre, c’est un bonheur intense, une expérience aussi belle que douloureuse.
Les sensations que me procurent « The Earth is Not a Dead Cold Place » se cachent dans les titres des morceaux. Bouffée d’air après un coma. Le seul moment où nous étions seuls. Six jours au fond de l’océan. Mémorial. Ta main dans la mienne.