Dylanesque

Don'tLookBack

Samedi 5 février 2011 à 21:06

Alors d'abord, pour ceux qui ne sont pas au courant, 103FM!, c'est la série que j'écris et réalise, une web-série en six parties avec la collaboration d'amis passionnée et amateurs, et de Radio Campus Angers. Les deux premiers épisodes, vous pouvez les retrouvez ici : http://dylanesque.cowblog.fr/166-103fm-3072554.html. Et pour plus d'informations, rendez-vous sur la page Facebook de la série. 

Dans ce nouvel épisode, les quatre amis reçoivent les critiques des premières vidéos et décident de changer un peu. C'est alors l'occasion de filmer leur nouvelle émission en plan séquence. Mais très vite, la réussite de l'épisode est mis à mal par une dispute entre Tom et Joris et par une informaticien peu compétent...


103FM! Partie 3/6 : Février
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103fm. - Plus de vidéos campus.

Surtout, restez après le générique de fin !

J'espère que ce nouvel épisode vous plaira, il n'était pas facile à réaliser. Si vous avez des questions, je suis là pour y répondre et si ça vous plait, parlez en autour de vous !

La suite en Mars. 

 

Lundi 31 janvier 2011 à 23:36

2011, quatre semaines plus tard.

Janvier, c'était d'abord deux semaines d'examens. Deux semaines à se lever à six heures du matin, à écrire son nom en haut d'une feuille pour ensuite être incapable de la remplir, s'en vouloir un peu mais pas trop, s'isoler et passer ses soirées tout seul dans le noir, fumer plus que d'habitude, oublier ses bonnes résolutions très rapidement, penser déjà au printemps. 

Janvier, c'était aussi deux semaines post-examens. Deux semaines pour se remettre dans le bain, reprendre à reculons le chemin des cours tout en disant que c'est la dernière fois que je dois aller à l'école, s'isoler et passer ses soirées dans le noir mais plus tout seul, avec des gens, de l'alcool et une envie de fuir, bouillir d'envies et étouffer d'ennui, ne plus autant savourer la neige, et penser déjà à l'été. 

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Janvier, c'était pas aussi déprimant que d'habitude parce que j'avais l'esprit tellement occupé à préparer la suite des évènements que j'ai pas vraiment eu le temps de réaliser que ça allait pas trop et que je me sentais toujours aussi mal dans ma peau. Et pourtant, le mois se conclut sur une overdose de solitude et de frustrations. Avec toujours cette impression que tout ce que j'accomplis est à refaire. Que tout recommence toujours à zéro et que j'ai du mal à me rappeler la dernière fois où je me suis senti heureux plus longtemps qu'une soirée, qu'une journée, heureux pas que dans un instantanée, pas que en repensant au passé. 

Janvier, c'était de belles découvertes musicales et voici une playlist (cliquez sur la photo ci-dessous) qui se propose de synthétiser ce que j'écoute en ce moment et mon état d'esprit. Je veux pas vous refiler ma morosité comme une vilaine grippe, non au contraire, ces douze chansons agissent comme un remède miracle aux idées noires. En laissant juste ce qu'il faut d'espace à la mélancolie, nécessaire pour se replonger dans de beaux souvenirs lorsqu'il est impossible de dormir. 

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1) Kissing Strangers (Cherry Ghost)
2) At My Window (Townes Van Zandt)
3) Slow Emotion Replay (The The)
4) Nightporter (Japan)
5) This Is The One (The Stone Roses)
6) Change Of Heart (El Perro Del Mar)
7) Heart In Your Heartbreak (The Pains of Being Pure At Heart)
8) Magical Colours (The Jon Spencer Blues Explosion)
9) Super-Electric (Stereolab)
10) Save It For Someone Who Cares (The Leisure Society)
11) Going Against Your Mind (Built To Spill)
12) Take Care (Beach House)

Dimanche 16 janvier 2011 à 15:09

C'est complètement par hasard que j'ai découvert cet album, c'était au moment de sa sortie, au printemps 2008. J'étais là, sifflotant un air d'Andrew Bird dans les rayons de mon disquaire, lorsque mon regard a été attiré par cette pochette vintage, et un titre qui ne l'est pas moins. Sans jamais avoir entendu parler de la formation de Andy Cabic, j'achète la galette, qui s'avère être un album de reprises (ce que je n'apprendrais qu'au bout d'un mois d'écoutes intensives). Et très vite, je craque pour ces douze chansons de Vetiver (qui ne le sont pas). Des reprises d'artistes que je ne connais pas pour la plupart, et qui m'ont permis de découvrir des univers nouveaux, et de belles mélodies, qui se fondent parfaitement dans la voix de Cabic et dans les instruments de son groupe. Une atmosphère entre le folk dépouillé et la country entraînante. 

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Mention spéciale à "Roll On Babe" de Derroll Adams, une délicieuse ballade, ainsi qu'à "Hook & Ladder" de Norman Greebaum avec ses sympathiques sifflements et sa mélodie entêtante. A noter également, la présence de Vashti Bunyan sur "Sleep A Million Years", qui est pourtant le morceau qui m'a le moins convaincu. Un album qui a donc le mérite de nous faire découvrir des artistes peu connus de la musique américaine, à travers des reprises soignées.

Une jolie surprise, que j'ai réécouté aujourd'hui avec le même enchantement.

Samedi 15 janvier 2011 à 11:47

J'ai rendu ma copie avec un sourire, je suis sorti le premier, j'ai allumé la cigarette du soulagement et j'ai marché l'esprit léger. Le soleil venait à peine de se lever, il m'a ébloui et j'ai pu voir mon visage fatigué dans la vitre d'une voiture, avec les cernes du combattant. J'ai survécu à ces deux semaines examens, j'ai terrassé mon ennemi. Je ne suis pas certain qu'il ait disparu, il pourrait bien revenir en mai. Mais pour l'instant, il ne me tourmentera plus. Et c'est en sautillant que je suis rentré chez moi. 

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Maintenant que cette parenthèse examens est terminée, je peux vraiment démarrer l'année. Ranger ma chambre, me couper les cheveux, me raser, retrouver mes amis, faire gaffe de pas tomber malade, organiser mon stage, jouer du piano, boire, sortir, m'amuser, retrouvez quelqu'un à embrasser si ça se trouve. Je réalise que dans six mois, la bulle étudiante va exploser, et pour ne pas retrouvez dépourvu que la brise sera venu, tout se joue maintenant. Alors oui, j'ai six mois pour m'accomplir, enterrer dignement mes années campus et aller de l'avant, pour de vrai. 

Lundi 10 janvier 2011 à 10:23

J'ai réalisé que j'exprimais ma passion pour la musique de quatre façons différentes sur ce blog. D'abord, la madeleine de Proust, l'obsession lié à l'adolescence, aux souvenirs heureux, aux voyages, tous mes albums de chevet dont je vous parle sous la forme de roman. Ensuite, les découvertes du moments, les articles enthousiastes consacrés à des albums nouveaux ou anciens sur lesquelles je tombe souvent par hasard et que je me fais une joie de vous partager. Il y a également les playlists, condensé récréatifs de ce que j'écoute à longueur de journée, organisé de manière à raconter une histoire et à vous faire part de manière plus pratique du meilleur de ma musique. Enfin, il y a Dylan, dont je revisite la discographie de manière quasi obsessionnel. Je me propose donc dans cet article, écrit entre deux examens, de réunir trois de ces façons d'écrire sur la musique. La partie de mon cerveau intitulé "je suis un taré qui n'écoute que Dylan toute la journée et jusqu'à plus soif" n'étant pas encore activé en ce mois de janvier, l'ami Bob reviendra plus tard.

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1) La madeleine de Proust
Pour ceux qui ont lu l'article précédent, pas besoin de rappeler que je me suis replongé avec joie dans la discographie des Strokes, attendant avec impatience leur nouvelle livraison (en mars c'est sûr ! et il y aura un single en février !). Mais dans le rayon plaisirs nostalgiques, il y a également une chanson qui passe en boucle sur ma platine : "Moss Garden", de David Bowie. Alors, pour faire vite, Bowie, je l'écoute depuis gamin parce que son best of était la seule K7 passable dans la voiture de mon père (à côté de Supertramp et Michael Jackson). Autant dire que j'en ai bouffé du Bowie. Ce n'est qu'au lycée que je l'ai redécouvert, albums par albums, en commençant (me demandez pas pourquoi) pas "Heroes", datant de 1977. Ah si je me souviens, c'est parce que la chanson "Heroes" justement, c'était l'une de mes favorites. J'étais loin de m'attendre à un album aussi expérimentale et quand on me parlait alors de trilogie berlinoise, je comprenais pas. J'aime beaucoup cet album, en particulier "Joe The Lion" et la deuxième face étrange, pleine d'ambiances qui foutent les frissons. Alors pourquoi en reparler maintenant, comment ça m'est revenu cet album ? Et bien par hasard, ce matin, alors que j'ai dû me lever à six heures pour aller prendre le bus. Oui, six heures, je m'en sentais plus capable. Mais il fallait bien se pointer aux examens alors j'ai sauté du lit avec un courage exemplaire et je suis sorti dans le froid. J'ai allumé mon Mp3 rempli de la vieille et la lecture aléatoire me balance "Garden Moss", la plus belle des chansons de l'album de Bowie. Un instrumental, aux sonorités orientales, un doux morceau pour s'endormir relaxé ou se réveiller paisiblement. Un morceau parfait pour marcher au ralenti un matin d'hiver, pour voir un nouveau monde, celui de l'aube, avec la fumée qui sort des toits, le boulanger qui ouvre boutique, les employés municipaux qui nettoient le trottoir, les lumières qui s'allument à mesure que la ville s'éveille. Et personne qui marche dans la rue sombre, juste moi et cette étrange chanson. Et puis dans le bus, j'ai écouté le reste de l'album, me souvenant qu'à une époque, j'étais capable de me lever tôt, de prendre le bus tous les matins, et à l'époque, j'écoutais cet album, "Heroes" et ce "Garden Moss" miraculeux. 

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2) La découverte (ou le dépoussiérage) 
Là, je vais être plus bref. Il s'agit de John Martyn, guitariste anglais, ami de Clapton, décédé il y a tout juste deux ans. Découvert au hasard sur Spotify. Avec son deuxième album, "The Tumbler", dont j'ai appris par la suite que la critique le considérait comme un travail mineur, pas très abouti. Moi, il m'en fallait pas plus pour tomber amoureux de ces chansons. Des arpèges délicats et une voix qui me fait penser à Nick Drake, une ambiance à mi chemin entre un blues mélancolique (pléonasme ?) et folk rêveuse, des beaux titres de chansons, une pochette joliment floue. Un album fantôme, qui colle lui aussi à ces froids matins hivernaux.  

3) La playlist des matins frileux
Donc voilà, la playlist qui suit compile un peu tous ces sentiments, colle bien aux matins frileux qui sont mon quotidien pendant les examens. Encore trois jours à tenir à ce rythme. Donc l'histoire que vous pouvez imaginez en écoutant ces chansons est simple. Dans mon rêve, je suis au paradis avec Bowie. Mais le fantôme de Sparklehorse me plonge dans un cauchemar et je me réveille brusquement. Il a neigé pendant la nuit (ah, si seulement...), quelle joie, je regarde le spectacle en sirotant mon chocolat chaud et en émergeant de mon sommeil (Galaxie 500). Premiers pas dans le froid, emmitouflé dans un long manteau et là c'est le silence. Juste la lumière de la Lune. Personne dans la rue. Alors je marche lentement, avec de la bouée qui recouvre la fumée de ma cigarette à chaque expiration (l'instrumental de Simon & Garfunkel). Le soleil se lève doucement et une pluie froide vient déjà faire fondre la neige ("Freezing Rain" par un groupe qui ne peux qu'être canadien). Soudain, la ville s'éveille et ça me réchauffe le coeur ("Willow Weep For Me" par le talentueux Pete Molinari, à suivre de très près). Le bus m'emmène vers une journée morose alors que je me reprends à rêver, à rêver d'une journée à la mer, loin d'ici, loin du froid. 


1) Moss Garden (David Bowie)
2) Good Morning Spider (Sparklehorse)
3) Listen, The Snow Is Falling (Galaxie 500)
4) Winter's Moon
5) Anji (Simon & Garfunkel)
6) Freezing Rain (Le Pigeon)
7) Willow Weep For Me (Pete Molinari)
8) A Day At The Sea (John Martyn)


Cliquez sur l'image ci-dessous, direction Spotify. Sinon, j'ai appris "Pale Blue Eyes" et "La Javanaise" au piano mais je vous en parlerais plus tard. Bonne écoute.

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Vendredi 7 janvier 2011 à 17:00

2011 va marquer le grand retour des Strokes.
Si, si, on nous l'a promis, le nouvel (et ultime ?) album, ce sera au printemps, normalement. Je suis impatient.
Je vous avais déjà expliqué ma passion pour les rockeurs new-yorkais, mon amour pour Is This It, leur premier essai
(ici : 
http://dylanesque.cowblog.fr/76-hard-to-explain-2954638.html)

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En attendant la suite, j'aimerais maintenant revenir sur le dernier souvenir laissé par le groupe, il y a tout juste cinq ans. 
"First Impressions of Earth". Putain, ça remonte à loin, je venais tout juste d'attaquer le lycée avec déjà les deux premiers albums dans les oreillettes et une paire de Converses au pied. Je me souviens de la couverture de Rock&Folk (je m'étais abonné à Noël, pauvre de moi), les cinq musiciens affalés dans une rue de Brooklyn, l'air complètement blasés, comme s'ils avaient déjà pris un coup de vieux et voulaient tourner la page "sauveurs du rock" qu'ils avaient gentiment ouvert en début de décennie. Depuis, un tas de concurrents s'étaient engouffrés dans la brèche : les Libertines, Franz Ferdinand, Arctic Monkeys et les Kings of Leon, pour ne citer que les plus mémorables. Forcément, les Strokes, tout le monde les attendaient au tournant et moi le premier. Ma folie Dylan n'avait pas encore commencé, alors ils étaient toujours mon obsession musical du moment.  

Mais alors d'abord, il a fallu le trouver ce maudit album. Faire tous les disquaires du coin qui n'étaient pas foutus de l'avoir le jour de la sortie pour que finalement mon père tombe dessus dans un supermarché et me fasse la surprise. Une belle surprise sauf qu'entre-temps, j'avais commencé à lire les critiques et j'étais carrément anxieux puisqu'on lui faisait pas de cadeau à l'album. Avant de l'écouter, j'ai longuement étudié la couverture rayée, le livret aux images obsédantes, les pochettes alternatives à l'image de chaque membre du groupe que l'on pouvait choisir et bien sûr, j'ai choisi Julian Casablancas. 

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C'est son album à Casablancas. Le premier où l'on comprend vraiment que les Strokes, c'est son groupe à lui, une boîte à musique qui lui permet introspection, recherches sonores et personnelles, un terrain de jeu à la hauteur de son ego. Attention hein, les autres ont du talent, ils le prouveront par la suite sur leurs albums solos respectifs, mais on doit la plupart de la magie à leur leader charismatique qui a, il faut le dire, une putain de classe. Alors, il ressemble à quoi son projet ici ? Le titre laisse penser à un album concept, le journal de bord de quelqu'un qui débarque sur terre, d'un homme complètement aliéné par ses contemporains. Avide d'émotions et paumé. Et ce concept tient tout à fait la route et le malaise de Casablancas est flagrant sur la plupart des textes, qui font toute la beauté de l'ensemble, qui forment sa cohérence. Qui en font autre chose qu'une machine à tubes comme on aurait pu le reprocher à l'album précédent. 

Moi, j'aime également à penser qu'il s'agit d'un album de nuit blanche. Une nuit folle dans un monde moderne, agité. L'enthousiasme d'un début de soirée où tout est possible ("You Only Live Once", tube passé en boucle qui ne lasse jamais) de l'érotisme à tout les coins de rues ("Juicebox", single puissant), des rixes dans de sombres ruelles ("Heart in a Cage", parfait mélange de rage et de mélancolie), un plaisir adolescent ("Razorblade" qui rappelle les débuts), du bruit et de la fureur ("Vision of Division" tentative de hard rock qui ne convaincra pas tout le monde), des hallucinations ("Ask Me Anything", un ovni entêtant), une ville qui étouffe et dont on veut s'échapper ("Electricityscape"), des disputes tard dans la nuit ("Killing Lies"), des insomnies terribles ("Fear of Sleep") alors on se relève pour s'enivrer dans un bar louche ("15 Minutes"), le monde tourne, tout va trop vite, l'esprit s'emmêle ("Ize of The World", hypnotisante démonstration de force), le jour qui se lève dans un grand soupir ("Evening Sun") et l'espoir que les nuits suivantes seront encore plus folles ("Red Ligjht"). Le concept se tient, non ?

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Mais j'ai gardé une chanson de côté, celle qui, avec le recul, est ma préférée. "On The Other Side". C'était pas gagné au début, je la passais souvent, je trouvais l'intro maladroite, je ne m'y attardais pas. Et puis longtemps après, la mélodie et surtout le texte ont collé à mon humeur et je me suis à me la passer en boucle. Le texte parce que c'est le plus personnel, le plus percutant de l'album, celui qui explicite vraiment le mal-être de son auteur, le dégoût des autres, le dégoût de soi. Des souvenirs qui hantent et un amour salvateur. Des illusions perdues. De l'émotion. Tout ça amplifié par la voix de Casablancas, parfaite, bouleversante, c'est elle qui achève de faire de cet album un univers envoûtant. 

On lui aura reprocher des maladresses, des longueurs, du mauvais goût, et on reprochera la même chose à l'album solo de Casablancas. Moi, j'adhère totalement à ce son, à ces chansons, qui font partie de moi, qui résonnent toujours dans mon esprit et qui placent le groupe au dessus de la concurrence dans mon panthéon personnel du rock contemporain. Alors oui, j'attends avec un mélange d'impatience et d'inquiétude, la suite et probablement fin. J'attends de pouvoir revoir sur scène les Strokes, comme c'était le cas en juillet 2006, à Lyon, mon premier concert, le plus mémorable, le plus puissant. 

Voilà, j'ai terminé ma dissertation. Encore une fois, j'ai joyeusement disséqué l'une de mes nombreuses madeleines de Proust. J'ai écrit ça sur le brouillon durant un examen manqué. Notez moi si vous voulez. Moi, l'album, je lui colle un 18/20. 

Samedi 1er janvier 2011 à 18:44

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Premier article de l'année. Et dernier article avant un petit moment je pense. Parce qu'il va falloir que je me plonge dans mes examens durant les deux prochaines semaines. Je reviendrais probablement accompagné de Dylan. Et vous saurez tout sur mon hibernation post-examens, sur ce mois de janvier que je hais beaucoup mais que je vais pas laisser me démoraliser. Alors de nouveau, je vous souhaite une belle année. 

À bientôt.

Vendredi 31 décembre 2010 à 18:15

C'est calme dans l'immeuble. L'électricité ne fonctionne plus. Et il fait froid. Seul dans l'appartement. Dans le noir. Des cigarettes. Et Joy Division à fond. Le genre de trucs qui en pousseraient certains au suicide mais qui moi, me fait du bien. L'année se termine et je baigne dans la solitude. Pas que ça me dérange, non, je suis très bien comme ça. Avec mes obsessions et une bouteille de vin. C'est calme dans l'immeuble. L'électricité ne fonctionne plus. Et il fait froid. 

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Je vous avais promis une playlist mais je n'en ai pas le courage, demain peut-être. Et puis les chansons d'accord, mais ça fait longtemps que je vous ai pas parlé de moi. Oui, voilà le bilan d'une année. 2010, le début d'une décennie. Et je peux pas dire que ça commence en grandes pompes. Que retenir ? Deux décès, une rupture, beaucoup de frustrations, un suicide scolaire. Une grosse lassitude surtout, en voyant certaines personnes m'échapper et en voulant en rencontrer de nouvelles. Vouloir changer de décor et rester figé, malgré soi. À cause des responsabilités, de l'argent, des gens qu'ils ne faut pas décevoir. La vie d'adulte qui commence et quelques rêves qui se brisent. 

Comme d'habitude, je ne retiendrais que les moments où j'ai vécu au présent. Mon voyage à la découverte du Portugal, mon escapade espagnole, mes différents orgasmes (musicaux surtout). Et puis cette série, un beau projet qui a commencé et me donne quelques espoirs pour la suite. Qui me disent que malgré tout le temps que j'ai perdu, il est peut-être encore temps de courir après mes idéaux, de les ramasser, de les trier et d'en sortir quelque chose de beau, de solide, de réalisable, quelque chose qui me sauvera lorsqu'en juin, les dés seront jetés. 

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Parce qu'il y a de belles choses à vivre et de belles histoires à raconter. Et que dès que je vis quelque chose, je pense déjà à la manière dont je vais le raconter. Parce que je suis en bonne santé et que parfois, je suis fier de moi, j'ai confiance en moi. Parfois, je suis fier des autres, je les aime. Parfois, je sais que sans m'y attendre, quelque chose arrive et il faut y croire. J'ai l'impression de répéter tous les ans la même chose, de me faire les mêmes illusions et la plupart du temps, je suis déçu. Mais quand mes illusions deviennent réalité, c'est la plus belle des choses. Alors 2010 n'était qu'une année de transition et je vais tout faire pour accomplir quelque chose en 2011, je vais tout faire car ce sera maintenant ou jamais. 

Je vais continuer d'écrire, de réfléchir à tout ça, à ce que je suis, ce que je veux devenir. Je vais passer ma soirée à avancer plutôt qu'à reculer. Je vais penser à ces paysages d'Amérique, à la campagne en été, à toutes ces filles, à toutes ces chansons, à tout ce qui pourrait me rendre moins seul, à tout mon potentiel, à tout ce qui va m'arriver si la chance est avec moi et que je ne baisse pas les bras. Je vais prendre un bon bain, finir mes cigarettes, ma bouteille de vin, et passer de Joy Division à New Order.

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Mardi 28 décembre 2010 à 12:00

Suite et fin du bilan musical 2010. 
Enfin presque fin, puisque très bientôt, je vous offre une playlist. 
Vous remarquerez que The National et Interpol ne figurent pas dans ce classement. 
Pas que je les aiment pas leurs albums, c'est juste que je les ai pas encore écoutés. 
On en reparlera l'an prochain, si vous le voulez bien. 

BELLE & SEBASTIAN - Write About Love
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Ce n'est certes pas leur meilleur album, c'est même une petite déception. 
Mais il reste très attachant et à l'image de la pochette, le romantisme du groupe écossais fait encore mouche. 
Stuart Murdoch arrive à ses fins lorsqu'il n'en fait pas des caisses. 
Alors il faudra passer vite sur le duo avec Norah Jones et deux chansons bouche trous pour vraiment apprécier cette livraison. 
Le reste est très bon, et ravira tous les inconditionnels du groupe. Moi, le premier.
LA chanson : "Sunday's Pretty Icons"

JEREMY JAY - Splash
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J'avais vanté tous les mérites de "Slow Dance" en 2008. 
Et c'est avec un grand plaisir que j'ai retrouvé Jeremy Jay qui nous a offert deux albums. 
Mon préféré c'est "Splash", à la tonalité enjoué. De la joie mêlé à de la froideur. Si, si, c'est possible. 
C'est un son moins 80's, moins noyé dans les synthés, plus classieux. De la pop classe, voilà. 
Il est plein de trouvailles et permet une nouvelle fois de danser. C'est bien ce qu'on demande à la pop classe, non ?
LA chanson : "Just Dial My Number"

THE TALLEST MAN ON EARTH - The Wild Hunt
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Alors d'abord, allez faire un tour ici : 
http://tascapotosina.blogspot.com/
En plus de découvrir un chouette blog d'érudit indé, vous apprendrez que mon camarade Joris boude cet album. 
Qu'il préférait "Shallow Grave", son prédécesseur. Bah moi, c'est l'inverse. 
Et pour décrire l'homme le plus grand de la terre, je vais utiliser une formule que je déteste et qui se montre rarement pertinante.
"C'est le nouveau Dylan". Alors attention, je ne compare pas, je dis juste que on tient là un gamin aussi attachant que le Dylan des tout débuts. 
Avec sa voix rocailleuse, ses accords de guitare marqué "Freewheelin", et sa poésie, et des images d'Amérique, de neige, de grands espaces. 
Ce type là est très talentueux et s'il devient connu, il l'aura pas volé. Même si ça veut dire que nous, bandes de snob, on l'aimera un peu moins. 
LA chanson : "King of Spain".  

ARCADE FIRE - The Suburbs
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J'ai jamais pu écrire sur Arcade Fire. Que pourrais-je bien en dire ?
Le premier album est mon préféré. J'adore le second. 
Mais j'avais un peu laissé tomber et n'écoutait plus depuis le lycée. 
Alors cet été, quand tout le monde a commencé à parler de "The Suburbs", j'y ai jeté une oreille. 
Une oreille trop distraite pour vraiment apprécier, à part le single, puissant. 
Et puis petit à petit, je suis replongé dedans, dans cet album trop long mais parcouru de génie. 
Mais voilà, impossible de vraiment en parler. 
Arcade Fire, ce sont des voix, des hymnes, de la puissance ("Rococo"), de l'ingéniosité, un mélange des genres. 
Il faut écouter. 
LA chanson : "Sprawl II (Mountains Beyond Mountains)

SUFJAN STEVENS - The Age of Adz
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C'est le bordel chez Sufjan. Les cartes postales des USA sont restés une ébauche, il y a des EP et des collaborations en pagaille. 
Et enfin un vrai album. Que j'ai découvert un peu tard, il y a quelques semaines et dont je n'ai pas encore saisi toute la grandeur. 
Mais déjà, malgré son statut de cathédrale sonore difficile d'accès, j'ai eu quelques frissons. 
Derrière tous ces sons étranges, derrière toutes ces trouvailles techniques et avant-gardiste, ce qui me plaît le plus chez Sufjan, c'est la voix. 
Elle est un puissant faiseur d'émotions et mes premières écoutes de "The Age of Adz" en sont parcourues, d'émotions. 
LA chanson : "All For Myself"

TROY VON BALTHAZAR - How To Live On Nothing
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De cet artiste, je ne connaissais qu'une chanson datant de son album éponyme de 2004. 
J'avais jamais entendu Chokebore, et j'avoue l'avoir oublié ce type. Et pourtant, son nouvel album m'a beaucoup plu. 
Il aura fallu que quelques écoutes pour tomber sous le charme de ces mélodies qui s'enchaînent avec beaucoup de grâce et de simplicité. 
C'est pourtant un travail d'orfèvre qui si on l'écoute en boucle, vous prend aux tripes et vous reste longtemps à l'esprit. 
C'est très varié, très personnel et parfois, beau à pleurer. Et il faut toujours l'écouter en entier. 
LA chanson : "Very Very Famous"

KATERINE - Philippe Katerine
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Mon ovni français favori a sorti son petit chef d'oeuvre personnel. 
24 chansons partant chacune d'un concept débile ou inventif et qui aboutissent à un résultat débile ou inventif. 
C'est en tout cas jouissif la plupart du temps, qu'on le prenne au sérieux ou pas. Drôle tout le temps. Régressif mais émouvant. 
C'est un gamin qui chante mais parfois, il se rend compte qu'il est devenu adulte et c'est touchant. 
Cet album, c'est pas juste une connerie à écouter une ou deux fois entre potes, c'est la petite symphonie pop d'un apprenti Brian Wilson vendéen. 
LA chanson : "Sac En Plastique"

LAURA VEIRS - July Flame
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Ambiance dépouillé, folk pastorale, voix douce comme la rosée du matin. 
"July Flame" est un grand petit album. Avec lui, vous n'aurez plus jamais froid. 
C'est ce que je racontais dans ma chronique : 
http://dylanesque.cowblog.fr/72-when-you-give-your-heart-2954182.html
LA chanson : "I Can See Your Tracks"

LEO 88MAN - From Speaking Parts To Blazing Rows
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C'était pendant mon stage à Radio Campus Angers que j'ai découvert ce jeune chanteur folk. 
Sa voix pure, ses mélodies de piano et da guitare chevrotantes. J'en suis tombé amoureux. 
Le folk français se porte bien. Parce qu'à l'occasion, il parvient à être authentique. Leo le prouve avec cet album intemporel. 
À noter également un très bon troisième essai du Delano Orchestra et un très beau deuxième album de Leopold Skin cette année.
Après ça, faudra pas venir m'emmerder avec Cocoon et Yodelice. Bordel.
LA chanson : "Naked"

Bon, j'ai pas de dixième album. Enfin, j'en avais un mais je l'ai oublié. Alors on pourra également citer quelques rééditions. Celle des premiers Dylan en mono, celle du "Band on the Run" de McCartney et de la discographie de Lennon. On pourra cita le dernier opus des "American Recordings" de Johnny Cash. Dire à quel point "The First Day of Spring" de Noah & The Whale fait toujours son effet plus d'un an après. 
On pourra dire plein de choses sur la musique en 2010 mais j'ai parfois été trop plongé dans le passé pour saisir toutes les perles de l'année. Donc on en reparlera, vous inquiétez pas. 

Moi je m'inquiète pas et j'attends déjà 2011 avec de l'impatience. Parce qu'il y aura un nouveau Strokes et même un nouvel Adam Green. Rien que ça, ça me remplit de joie !



Lundi 27 décembre 2010 à 15:38

Voici le bilan 2010. 
Un an jour pour jour après celui de l'an dernier. 
J'aimerais avoir le temps de préparer ça un peu mieux, d'écrire des commentaires pour chaque albums. 
De trouver des catégories originales, tout ça.
Mais comme je n'ai pas le temps, je vous propose mon traditionnel top 20. 
C'est même pas un Top d'ailleurs, parce que je l'ai pas rangé. Juste une liste. 
Avec des photos. Et quelques mots, pas plus. 
Alors voilà 20 albums, pas les meilleurs, mais ceux que j'ai le plus écoutés en 2010. 
Dix aujourd'hui, les dix autres demain. 
Et après demain, une compilation de chansons. 
On pourra alors enfin enterrer 2010.

ADAM GREEN - Minor Love
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C'est celui que j'ai le plus écouté. Ah, je me souviens que j'étais comme un fou à sa sortie, au tout début de l'année. 
Il faut dire qu'entre Adam et moi, c'est une grande histoire d'amour, que je vous ai raconté en long et en large dans ces pages. 
Ma chronique de l'album était longue, très longue et surtout très enthousiaste : 
http://dylanesque.cowblog.fr/68-cigarette-burns-forever-2953304.html
Et j'écoute toujours autant "Minor Love". Contrairement au reste de sa discographie, celui-ci me rend triste.
LA chanson : "Cigarette Burns Forever". 

GORILLAZ - Plastic Beach
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Celui-là, je l'ai rencontré par hasard. Je n'ai jamais vraiment écouté Blur, ni les premiers Gorillaz. 
Quand mon coloc l'a foutu dans l'autoradio lors de notre voyage estivale en Espagne, je m'en foutais un peu. 
Mais à force de l'écouter sur la route, entre  et Malaga, entre Valence et Barcelone, je suis tombé sous le charme. 
Je l'écoute comme si on me racontait une histoire, je m'imagine des scènes belles, tragiques. 
Lou Reed est un invité parfait. "On Melancholy Hill" est le single parfait. Et "To Binge" me ferait presque pleurer. 
Un mélange pop, hip-pop, rap, électro sensible et addictif.  
LA chanson : "To Binge".

VAMPIRE WEEKEND - Contra
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Malgré toute ma haine pour les hipsters, j'ai toujours adoré Vampire Weekend. 
Enfin surtout leurs chansons. Pourtant, si vous relisez ma chronique du début d'année, on dirait pas. 
Oui, il aura fallu plusieurs écoutes, et il aura fallu aller au delà des milliers de critiques pour apprécier "Contra". 
Qui m'aura fait chanter, taper du pied et sautiller toute l'année. 
LA chanson : "Diplomat's Son".

DAMIEN JURADO - Saint Bartlet
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J'aime tous les albums de Damien Jurado. J'en ai chroniqué quelques uns par le passé. 
Mais jamais celui-ci. Je me dis pourtant, avec le recul, que c'est l'un des meilleurs. 
Il possède un son plus ample, plus aéré, quelque chose de plus lumineux. 
Ca vient probablement de la production, d'orchestrations qui viennent accompagner la guitare et la voix chaleureuse. 
Pourtant, toujours pas de prétention, juste une belle sensibilité. 
Et comme l'indique la pochette, de beaux paysages américains. 
LA chanson : "Cloudy Shoes"

ALLO, DARLIN' - Allo, Darlin'
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J'aime parfois retrouver la simplicité, la pureté des premiers albums d'anti-folk. 
C'est ces émotions que j'ai entendu avec ce premier album d'Allo, Darlin'. 
Un duo de voix fragiles, des paroles malicieuses, du ukulélé et du synthé. 
Mais surtout de la consistance et pas une chanson qui ne dépareille sur l'ensemble. 
Une jolie découverte qui m'aura mis du baume au coeur. 
LA chanson : "My Heart is a Drummer"

TURNER CODY - Gangbusters
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J'ai déjà tout dit sur ma rencontre avec Turner Cody. 
Son concert de mars, brillant et ce nouvel album, le meileur. 
C'était ici : 
http://dylanesque.cowblog.fr/99-au-bord-de-l-atlantique-2978424.html
LA chanson : "Au Revoir"

THE BLACK ANGELS - Phosphene Dream
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Au milieu de toutes ces réjouissances folk, il m'a fallu ma dose de rock. Psyché de préférence. 
Je ne connaissais pas les Black Angels avant cet album, qui m'a vraiment foutu une grosse claque. 
Complètement hors du temps, cet album fout en transe et devient rapidement une obsession. 
Batteries hypnotiques et boucles de guitares à tous les étages.
LA chanson : "Haunting At 1300 McKinley"

SHE & HIM - Volume Two
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La plus jolie et le plus doué des artistes indés ont fait un deuxième bébé cette année. 
Il est léger, sucré, plein de ritournelles faciles à fredonner. 
Une production et des arrangements éblouissants. 
Certains n'y verront là qu'une babiole, moi je jouis à chaque écoute. 
Merci Matt, mais surtout, merci Zoey. 
LA chanson : "If You Can't Sleep"

NANA GRIZOL - Ruth
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Après avoir tourné sur la toile dès 2009, "Ruth" est sorti pour de vrai en début d'année. 
Je l'ai découvert sur Spotify, complétement par hasard. 
Nana Grizol parvient à être arty sans être prétentieux. 
Parce que leurs chansons respirent la simplicité, que leurs textes sont sincères. 
Et que leurs chansons sont belles, surtout l'hiver. 
LA chanson : "Galaxies"

NEIL YOUNG - Le Noise
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Quand Neil Young fait du bruit, c'est radical, violent. 
Mais c'est encore plus bouleversant quand il glisse quelques perles folk au milieu de son explosion sonique. 
Produit par Daniel Lanois, ce nouvel album où le canadien est vraiment tout seul, s'est emparé de moi après de longues écoutes. 
Le temps que les saturations, les échos et les mots me collent aux oreilles. 
LA chanson : "Love & War". 

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