C'est calme dans l'immeuble. L'électricité ne fonctionne plus. Et il fait froid. Seul dans l'appartement. Dans le noir. Des cigarettes. Et Joy Division à fond. Le genre de trucs qui en pousseraient certains au suicide mais qui moi, me fait du bien. L'année se termine et je baigne dans la solitude. Pas que ça me dérange, non, je suis très bien comme ça. Avec mes obsessions et une bouteille de vin. C'est calme dans l'immeuble. L'électricité ne fonctionne plus. Et il fait froid.
Je vous avais promis une playlist mais je n'en ai pas le courage, demain peut-être. Et puis les chansons d'accord, mais ça fait longtemps que je vous ai pas parlé de moi. Oui, voilà le bilan d'une année. 2010, le début d'une décennie. Et je peux pas dire que ça commence en grandes pompes. Que retenir ? Deux décès, une rupture, beaucoup de frustrations, un suicide scolaire. Une grosse lassitude surtout, en voyant certaines personnes m'échapper et en voulant en rencontrer de nouvelles. Vouloir changer de décor et rester figé, malgré soi. À cause des responsabilités, de l'argent, des gens qu'ils ne faut pas décevoir. La vie d'adulte qui commence et quelques rêves qui se brisent.
Comme d'habitude, je ne retiendrais que les moments où j'ai vécu au présent. Mon voyage à la découverte du Portugal, mon escapade espagnole, mes différents orgasmes (musicaux surtout). Et puis cette série, un beau projet qui a commencé et me donne quelques espoirs pour la suite. Qui me disent que malgré tout le temps que j'ai perdu, il est peut-être encore temps de courir après mes idéaux, de les ramasser, de les trier et d'en sortir quelque chose de beau, de solide, de réalisable, quelque chose qui me sauvera lorsqu'en juin, les dés seront jetés.
Parce qu'il y a de belles choses à vivre et de belles histoires à raconter. Et que dès que je vis quelque chose, je pense déjà à la manière dont je vais le raconter. Parce que je suis en bonne santé et que parfois, je suis fier de moi, j'ai confiance en moi. Parfois, je suis fier des autres, je les aime. Parfois, je sais que sans m'y attendre, quelque chose arrive et il faut y croire. J'ai l'impression de répéter tous les ans la même chose, de me faire les mêmes illusions et la plupart du temps, je suis déçu. Mais quand mes illusions deviennent réalité, c'est la plus belle des choses. Alors 2010 n'était qu'une année de transition et je vais tout faire pour accomplir quelque chose en 2011, je vais tout faire car ce sera maintenant ou jamais.
Je vais continuer d'écrire, de réfléchir à tout ça, à ce que je suis, ce que je veux devenir. Je vais passer ma soirée à avancer plutôt qu'à reculer. Je vais penser à ces paysages d'Amérique, à la campagne en été, à toutes ces filles, à toutes ces chansons, à tout ce qui pourrait me rendre moins seul, à tout mon potentiel, à tout ce qui va m'arriver si la chance est avec moi et que je ne baisse pas les bras. Je vais prendre un bon bain, finir mes cigarettes, ma bouteille de vin, et passer de Joy Division à New Order.
Je vous avais promis une playlist mais je n'en ai pas le courage, demain peut-être. Et puis les chansons d'accord, mais ça fait longtemps que je vous ai pas parlé de moi. Oui, voilà le bilan d'une année. 2010, le début d'une décennie. Et je peux pas dire que ça commence en grandes pompes. Que retenir ? Deux décès, une rupture, beaucoup de frustrations, un suicide scolaire. Une grosse lassitude surtout, en voyant certaines personnes m'échapper et en voulant en rencontrer de nouvelles. Vouloir changer de décor et rester figé, malgré soi. À cause des responsabilités, de l'argent, des gens qu'ils ne faut pas décevoir. La vie d'adulte qui commence et quelques rêves qui se brisent.
Comme d'habitude, je ne retiendrais que les moments où j'ai vécu au présent. Mon voyage à la découverte du Portugal, mon escapade espagnole, mes différents orgasmes (musicaux surtout). Et puis cette série, un beau projet qui a commencé et me donne quelques espoirs pour la suite. Qui me disent que malgré tout le temps que j'ai perdu, il est peut-être encore temps de courir après mes idéaux, de les ramasser, de les trier et d'en sortir quelque chose de beau, de solide, de réalisable, quelque chose qui me sauvera lorsqu'en juin, les dés seront jetés.
Parce qu'il y a de belles choses à vivre et de belles histoires à raconter. Et que dès que je vis quelque chose, je pense déjà à la manière dont je vais le raconter. Parce que je suis en bonne santé et que parfois, je suis fier de moi, j'ai confiance en moi. Parfois, je suis fier des autres, je les aime. Parfois, je sais que sans m'y attendre, quelque chose arrive et il faut y croire. J'ai l'impression de répéter tous les ans la même chose, de me faire les mêmes illusions et la plupart du temps, je suis déçu. Mais quand mes illusions deviennent réalité, c'est la plus belle des choses. Alors 2010 n'était qu'une année de transition et je vais tout faire pour accomplir quelque chose en 2011, je vais tout faire car ce sera maintenant ou jamais.
Je vais continuer d'écrire, de réfléchir à tout ça, à ce que je suis, ce que je veux devenir. Je vais passer ma soirée à avancer plutôt qu'à reculer. Je vais penser à ces paysages d'Amérique, à la campagne en été, à toutes ces filles, à toutes ces chansons, à tout ce qui pourrait me rendre moins seul, à tout mon potentiel, à tout ce qui va m'arriver si la chance est avec moi et que je ne baisse pas les bras. Je vais prendre un bon bain, finir mes cigarettes, ma bouteille de vin, et passer de Joy Division à New Order.