Je me suis levé tôt ce matin. Tôt pour un Dimanche. Ma mère m'avait préparé des pancakes que j'ai dévoré avec du sirop d'érable. Dehors, il tombait de la neige. J'ai enfilé mon manteau le plus chaud et je suis sorti admirer les premiers flocons, frigorifié, comme un gamin.
Novembre, je l'ai pas vu passer. Je vous dis ça parce que, comme d'habitude, je vous offre une playlist pour conclure ce mois, ce mois qui a été surprenant. Pas déprimant comme d'habitude, juste mouvementé. Certes, il y avait de la solitude parfois, mais je ne me suis pas ennuyé. Donc voilà dix chansons qui m'ont accompagné durant ces dernières semaines, et qui devraient faire un petit bout de chemin avec vous, je l'espère. Cliquez sur la photo.
1) Avalanche (Leonard Cohen)
2) Swift As The Wind (The Incredible String Band)
3) Close My Eyes (Arthur Russell)
4) Mr. Tough (Yo La Tengo)
5) Today (Smashing Pumpkins)
6) When I'm Gone (Peter Broderick)
7) She Whispers the Winter Snow (The Autumns)
8) Lonesome Town (The Legendary Tigerman)
9) Downtown Train (Tom Waits)
10) Everyone (Van Morrison)
C'est tout ce que j'avais à dire. La neige a déjà fondu, je n'ai plus qu'à aller préparer le sapin.
Dylanesque
Don'tLookBack
Dimanche 28 novembre 2010 à 11:30
Jeudi 25 novembre 2010 à 23:15
Vous vous souvenez quand je vous disais que j'allais bien ? Bon, depuis, ça s'est un peu gâté. Rien de grave hein, mais suffisamment pour que je vide mon sac. Vous commencez à avoir l'habitude et ça fait toujours du bien d'écrire.
Avant toute chose, il va falloir être patient si certains d'entre vous voulait voir le premier épisode de ma série. Il est terminé mais impossible de le mettre sur Internet. Je me concentre pour le moment sur le tournage de la suite, sans véritables retours, sans véritables attentes, avec tout de même un peu de pression parce que chaque échappatoire au monde universitaire et à l'échec programmé de juin prochain demande toute mon attention et me pousse à me donner le meilleur, de moi-même et des autres. Donc, patientez et je vous tiens au courant.
Sinon, j'ai toujours des problèmes de coeur. Rien de nouveau. Juste de la solitude, une envie de réconfort lorsque je frissonne et que les journées, que les nuits sont trop belles pour les passer tout seul. Que je me tourne vers le passé, vers l'avenir, rien ne revient, rien ne vient, et c'est un mélange de frustration et de désespoir qui me ronge depuis déjà trop longtemps. D'un côté je me sens responsable, de l'autre impuissant. Parfois je crie à l'injustice, parfois je m'en veux. Mais la plupart du temps, je me morfonds.
Malgré toute mes activités, j'ai du mal à rester concentrer et à avancer pour de vrai. Il faudrait que je change d'univers, d'entourage mais je peux pas, ça me fait peur, en ai-je vraiment envie ? Il faudrait que je me force, mais c'est souvent mission impossible. Malgré tout, certains projets se construisent lentement (ma série donc, et ce n'est qu'un exemple), d'autres attendent depuis trop longtemps. L'autre jour, je me suis lancé dans une bande dessinée. Juste le temps de retrouver un vieux carnet, des crayons de couleur, un peu de temps et quelques verres, et ça y est, j'étais parti, une dizaine de pages d'affilées, retrouvant mon âme d'enfant, lorsque je recopiais les pages de Picsou ou Spirou. Mais j'ai laissé tomber pour le moment. Parce que le froid me paralyse les doigts, parce qu'être autant lunatique m'empêche d'être travailleur. Et que le coeur n'y est pas vraiment.
Il y a toujours les insomnies, les soirées où je ne m'amuse plus et le trop-plein de cigarettes.
D'habitude, dans ce genre de période, Dylan refait surface et me plonge dans une hibernation musicale. En ce moment, c'est pourtant vers les Beatles que je me suis tourné. Ils souvent là en fin d'année, ils sont au rendez-vous. Je les retrouve avec plaisir et on fait un bout de route ensemble, revisitant des chansons que je connais par coeur mais qui m'émerveille toujours, et ça dure jusqu'au Nouvel An. Je vénère toujours autant Lennon&Macca, tout en gardant Harrisson comme mon favori et en rigolant bien avec l'ami Ringo. Pas un album ne passe à la trappe, tous s'enchaînent du soir au matin, jusqu'à ce que je fasse enfin de beaux rêves. Si j'avais le temps, je vous ponderais une belle histoire pour chaque album, je vous offrirais une dizaine de chroniques narrant ma relation avec les Beatles. Je n'inventerais pas l'eau chaude mais un regard neuf n'a jamais fait de mal à ce qu'on croit connaître. Peut-être, si vous insistez. En attendant, je retourne dans ma transe post-longue journée qui fait froid dans le dos avec "Long, Long, Long".
Et j'espère que les fêtes seront une accalmie. Je ne suis pas encore tombé dans le cynisme, je crois encore au pouvoir magique de Noël et j'ai besoin de ces vacances pour me reposer l'esprit. Pour dormir.
Presque un article pour ne rien dire.
Once there was a way to get back homeward
Once there was a way to get back home
Sleep pretty darling do not cry
And I will sing a lullabye
Golden slumbers fill your eyes
Smiles awake you when you rise
Sleep pretty darling do not cry
And I will sing a lullabye
Once there was a way to get back homeward
Once there was a way to get back home
Sleep pretty darling do not cry
And I will sing a lullabye
Avant toute chose, il va falloir être patient si certains d'entre vous voulait voir le premier épisode de ma série. Il est terminé mais impossible de le mettre sur Internet. Je me concentre pour le moment sur le tournage de la suite, sans véritables retours, sans véritables attentes, avec tout de même un peu de pression parce que chaque échappatoire au monde universitaire et à l'échec programmé de juin prochain demande toute mon attention et me pousse à me donner le meilleur, de moi-même et des autres. Donc, patientez et je vous tiens au courant.
Sinon, j'ai toujours des problèmes de coeur. Rien de nouveau. Juste de la solitude, une envie de réconfort lorsque je frissonne et que les journées, que les nuits sont trop belles pour les passer tout seul. Que je me tourne vers le passé, vers l'avenir, rien ne revient, rien ne vient, et c'est un mélange de frustration et de désespoir qui me ronge depuis déjà trop longtemps. D'un côté je me sens responsable, de l'autre impuissant. Parfois je crie à l'injustice, parfois je m'en veux. Mais la plupart du temps, je me morfonds.
Malgré toute mes activités, j'ai du mal à rester concentrer et à avancer pour de vrai. Il faudrait que je change d'univers, d'entourage mais je peux pas, ça me fait peur, en ai-je vraiment envie ? Il faudrait que je me force, mais c'est souvent mission impossible. Malgré tout, certains projets se construisent lentement (ma série donc, et ce n'est qu'un exemple), d'autres attendent depuis trop longtemps. L'autre jour, je me suis lancé dans une bande dessinée. Juste le temps de retrouver un vieux carnet, des crayons de couleur, un peu de temps et quelques verres, et ça y est, j'étais parti, une dizaine de pages d'affilées, retrouvant mon âme d'enfant, lorsque je recopiais les pages de Picsou ou Spirou. Mais j'ai laissé tomber pour le moment. Parce que le froid me paralyse les doigts, parce qu'être autant lunatique m'empêche d'être travailleur. Et que le coeur n'y est pas vraiment.
Il y a toujours les insomnies, les soirées où je ne m'amuse plus et le trop-plein de cigarettes.
D'habitude, dans ce genre de période, Dylan refait surface et me plonge dans une hibernation musicale. En ce moment, c'est pourtant vers les Beatles que je me suis tourné. Ils souvent là en fin d'année, ils sont au rendez-vous. Je les retrouve avec plaisir et on fait un bout de route ensemble, revisitant des chansons que je connais par coeur mais qui m'émerveille toujours, et ça dure jusqu'au Nouvel An. Je vénère toujours autant Lennon&Macca, tout en gardant Harrisson comme mon favori et en rigolant bien avec l'ami Ringo. Pas un album ne passe à la trappe, tous s'enchaînent du soir au matin, jusqu'à ce que je fasse enfin de beaux rêves. Si j'avais le temps, je vous ponderais une belle histoire pour chaque album, je vous offrirais une dizaine de chroniques narrant ma relation avec les Beatles. Je n'inventerais pas l'eau chaude mais un regard neuf n'a jamais fait de mal à ce qu'on croit connaître. Peut-être, si vous insistez. En attendant, je retourne dans ma transe post-longue journée qui fait froid dans le dos avec "Long, Long, Long".
Et j'espère que les fêtes seront une accalmie. Je ne suis pas encore tombé dans le cynisme, je crois encore au pouvoir magique de Noël et j'ai besoin de ces vacances pour me reposer l'esprit. Pour dormir.
Presque un article pour ne rien dire.
Once there was a way to get back homeward
Once there was a way to get back home
Sleep pretty darling do not cry
And I will sing a lullabye
Golden slumbers fill your eyes
Smiles awake you when you rise
Sleep pretty darling do not cry
And I will sing a lullabye
Once there was a way to get back homeward
Once there was a way to get back home
Sleep pretty darling do not cry
And I will sing a lullabye
Lundi 15 novembre 2010 à 0:00
Il y a trois ans, jour pour jour, un avion me ramenait d'Afrique et me déposait, bouleversé, sous la pluie. Déjà trois ans et j'ai jamais vraiment su comment en parler, j'ai jamais vraiment pu écrire, mettre des mots sur cette aventure. Comme si je l'avais pas vécu pour de vrai, comme si c'était le fruit de mon imagination. Avec le recul, les souvenirs sont flous, les sentiments un peu oubliés, mais j'y pense en ce moment, ça me hante et j'ai besoin de raconter.
C'était en 2007. Un voyage humanitaire né d'un jumelage entre mon lycée de campagne et un lycée africain. Au Burkina Faso. Mon premier grand voyage. Mon premier vol. Ma première rencontre avec l'Afrique. La journée la plus longue de ma vie entre deux aéroports, Ouagadougou la nuit et les yeux grands ouverts malgré la poussière. De la misère, de la chaleur. La peau moite, impossible de fermer l'oeil sous les moustiquaires, les belles moustiquaires immaculées. La grande messe en couleurs, le rythme des djembés, le vieux bus qui traverse la brousse. De belles rencontres, des visages sans noms, des cigarettes échangés. Un orphelin que je tiens dans mes bras tremblants et qui pleure très fort. Une escapade en moto où je me suis plus libre que jamais, loin de chez moi, loin de moi, heureux.
J'ai retrouvé cette photo où je suis là, au pied d'un grand arbre, tout habillé de blanc, à sourire droit dans l'objectif. Je ne me suis pas reconnu et je n'ai aucun souvenir d'avoir pris cette photo. Je n'ai plus de souvenirs de l'Afrique. Juste des impressions, des images, de la musique. Quelques jours avant la fin du voyage, "Willow Weep for Me" qui résonne dans mes oreilles et une larme parce que je ne veux pas rentrer chez moi, je veux rester là, sur la terre africaine. Parfois, j'y repense. Aujourd'hui, j'y repense. Ca fait trois ans. Un jour, je retournerais en Afrique pour transformer mes impressions d'adolescent en émotions d'adultes.
C'était en 2007. Un voyage humanitaire né d'un jumelage entre mon lycée de campagne et un lycée africain. Au Burkina Faso. Mon premier grand voyage. Mon premier vol. Ma première rencontre avec l'Afrique. La journée la plus longue de ma vie entre deux aéroports, Ouagadougou la nuit et les yeux grands ouverts malgré la poussière. De la misère, de la chaleur. La peau moite, impossible de fermer l'oeil sous les moustiquaires, les belles moustiquaires immaculées. La grande messe en couleurs, le rythme des djembés, le vieux bus qui traverse la brousse. De belles rencontres, des visages sans noms, des cigarettes échangés. Un orphelin que je tiens dans mes bras tremblants et qui pleure très fort. Une escapade en moto où je me suis plus libre que jamais, loin de chez moi, loin de moi, heureux.
J'ai retrouvé cette photo où je suis là, au pied d'un grand arbre, tout habillé de blanc, à sourire droit dans l'objectif. Je ne me suis pas reconnu et je n'ai aucun souvenir d'avoir pris cette photo. Je n'ai plus de souvenirs de l'Afrique. Juste des impressions, des images, de la musique. Quelques jours avant la fin du voyage, "Willow Weep for Me" qui résonne dans mes oreilles et une larme parce que je ne veux pas rentrer chez moi, je veux rester là, sur la terre africaine. Parfois, j'y repense. Aujourd'hui, j'y repense. Ca fait trois ans. Un jour, je retournerais en Afrique pour transformer mes impressions d'adolescent en émotions d'adultes.
Dimanche 14 novembre 2010 à 0:33
"Bah, il est passé où Dylanesque ?"
Attends, j'arrive. Je suis là, j'ai un petit créneau nocturne, me voilà. Pas longtemps, hein. Parce qu'en ce moment, j'ai pas beaucoup de temps. Et c'est merveilleux d'avoir un tas de choses à faire, surtout lorsqu'il s'agit de choses que tu aime faire. Novembre est un mois agité. Pluvieux certes, mais pas aussi sombre que d'habitude.
Par où commencer ? Ma série. Ma série ! Un projet qui a germé dans mon esprit l'été dernier, qui est passé rapidement sur papier, et qui vient de devenir réalité. En vrai, l'idée me trottait dans la tête depuis longtemps, sériphile que je suis. J'ai admiré le travail d'Alexandre Astier et de tous ceux qui foutent un gros coup de pied au cul de la fiction télévisée française. Bon pour l'instant, c'est pas aussi ambitieux, juste un premier pas, pour me prouver des choses et me faire la main. En entraînant une bande de passionnées avec moi. J'ai découvert la réalisation, le montage et une envie de pousser l'écriture de scénario plus loin, toute ma vie peut-être. Je n'en dis pas plus, si ce n'est qu'il y aura 6 épisodes d'une vingtaine de minutes chacun et que le premier sera visible ici même dès la semaine prochaine.
Ca me prend un temps fou, mais c'est tellement enrichissant. Pas une seconde j'ai l'impression de perdre mon temps et ça fait du bien. Tout comme avec mon boulot d'animateur radio ou mes délires scéniques musicaux et théâtraux. Je sais où je vais, je sais ce que je vaux (ou presque) et je ne demande qu'une étincelle, qu'une reconnaissance et un peu d'attention pour poursuivre mes rêves. Seul frein à ma créativité : les insomnies où mon cerveau bouillonne trop et s'épuise. L'hiver qui arrive et me fait un peu peur. Et puis les études qui sont devenus un boulet à traîner, me bouffe un temps précieux et ne m'apporte plus rien. Plus qu'un semestre et demi mais aucune motivation et un échec prévisible. Devrais-je abandonner ? La grande question du moment.
Il me reste tout de même quelques créneaux récréatifs. Qui me permettent d'assouvir ma soif de musique (le nouveau Sufjan Stevens est fou, fou, fou !) et de séries (mon deuxième blog n'a jamais été autant régulier et fourni). J'ai ouvert un tumblr pour poster de jolies photos en toute simplicité : http://dylanesquetv.tumblr.com/. Grâce à la sortie du DVD de "Fantastic M.Fox" (fantastique !), je replonge dans l'oeuvre de Wes Anderson pour la millième fois (d'où les photos qui illustrent bêtement cet article) avec toujours le même émerveillement enfantin, la même fraîcheur et l'envie de plus en plus grandissante de vouloir passer ma vie à raconter des histoires en images plutôt que sur le papier.
C'était un bel automne. Je l'ai déjà dit, mais je le redis. Ca m'a rendu un peu triste hier lorsque j'ai vu un monsieur aspirer les feuilles mortes dans son jardin avec un engin monstrueux. Hier, j'ai également eu une longue conversation avec quelqu'un qui ne va pas bien et je me suis rendu compte que moi, j'allais plutôt bien. J'ai pas changé pourtant, mais c'est comme ça, je vais plutôt bien. Alors j'ai écouté cette personne, je l'ai réconforté et j'ai eu un peu peur que cette période enthousiasmante ne soit qu'éphémère.
Comme j'aime raconter ma vie et que vous êtes des voyeurs, vous serez les premiers au courant si de nouveau, ça ne va pas.
Attends, j'arrive. Je suis là, j'ai un petit créneau nocturne, me voilà. Pas longtemps, hein. Parce qu'en ce moment, j'ai pas beaucoup de temps. Et c'est merveilleux d'avoir un tas de choses à faire, surtout lorsqu'il s'agit de choses que tu aime faire. Novembre est un mois agité. Pluvieux certes, mais pas aussi sombre que d'habitude.
Par où commencer ? Ma série. Ma série ! Un projet qui a germé dans mon esprit l'été dernier, qui est passé rapidement sur papier, et qui vient de devenir réalité. En vrai, l'idée me trottait dans la tête depuis longtemps, sériphile que je suis. J'ai admiré le travail d'Alexandre Astier et de tous ceux qui foutent un gros coup de pied au cul de la fiction télévisée française. Bon pour l'instant, c'est pas aussi ambitieux, juste un premier pas, pour me prouver des choses et me faire la main. En entraînant une bande de passionnées avec moi. J'ai découvert la réalisation, le montage et une envie de pousser l'écriture de scénario plus loin, toute ma vie peut-être. Je n'en dis pas plus, si ce n'est qu'il y aura 6 épisodes d'une vingtaine de minutes chacun et que le premier sera visible ici même dès la semaine prochaine.
Ca me prend un temps fou, mais c'est tellement enrichissant. Pas une seconde j'ai l'impression de perdre mon temps et ça fait du bien. Tout comme avec mon boulot d'animateur radio ou mes délires scéniques musicaux et théâtraux. Je sais où je vais, je sais ce que je vaux (ou presque) et je ne demande qu'une étincelle, qu'une reconnaissance et un peu d'attention pour poursuivre mes rêves. Seul frein à ma créativité : les insomnies où mon cerveau bouillonne trop et s'épuise. L'hiver qui arrive et me fait un peu peur. Et puis les études qui sont devenus un boulet à traîner, me bouffe un temps précieux et ne m'apporte plus rien. Plus qu'un semestre et demi mais aucune motivation et un échec prévisible. Devrais-je abandonner ? La grande question du moment.
Il me reste tout de même quelques créneaux récréatifs. Qui me permettent d'assouvir ma soif de musique (le nouveau Sufjan Stevens est fou, fou, fou !) et de séries (mon deuxième blog n'a jamais été autant régulier et fourni). J'ai ouvert un tumblr pour poster de jolies photos en toute simplicité : http://dylanesquetv.tumblr.com/. Grâce à la sortie du DVD de "Fantastic M.Fox" (fantastique !), je replonge dans l'oeuvre de Wes Anderson pour la millième fois (d'où les photos qui illustrent bêtement cet article) avec toujours le même émerveillement enfantin, la même fraîcheur et l'envie de plus en plus grandissante de vouloir passer ma vie à raconter des histoires en images plutôt que sur le papier.
C'était un bel automne. Je l'ai déjà dit, mais je le redis. Ca m'a rendu un peu triste hier lorsque j'ai vu un monsieur aspirer les feuilles mortes dans son jardin avec un engin monstrueux. Hier, j'ai également eu une longue conversation avec quelqu'un qui ne va pas bien et je me suis rendu compte que moi, j'allais plutôt bien. J'ai pas changé pourtant, mais c'est comme ça, je vais plutôt bien. Alors j'ai écouté cette personne, je l'ai réconforté et j'ai eu un peu peur que cette période enthousiasmante ne soit qu'éphémère.
Comme j'aime raconter ma vie et que vous êtes des voyeurs, vous serez les premiers au courant si de nouveau, ça ne va pas.
Dimanche 31 octobre 2010 à 19:11
J'aime bien Halloween. Enfin non, Halloween je m'en fous un peu. Mais j'ai de bons souvenirs du dernier week-end d'octobre, de ces courtes vacances de la Toussaint. C'est toujours le moment où je rentre chez mes parents pour recharger mes batteries après deux mois à toute vitesse. Avec l'heure de sommeil en plus, les belles couleurs de l'automne et les bonbons, je me sens en sécurité, je me blottis sur mon lit, dans ma chambre d'enfance, avec des films, de la musique et la bonne odeur du chauffage qui vient d'être allumé.
Cette année n'a pas échappé à la tradition. Sauf que j'ai passé ma journée à la campagne, sous la pluie et c'était très chouette. Chaleureux comme une cheminée qui crépite, comme une amitié qui n'a pas de limites. Et après une longue ballade dans la forêt, je suis de retour et il y a une pile de crêpes sur la table. Joie !
Quelques gamins errent sous la pluie déguisés en zombie. Ma mère est en train de recoudre mon vieux manteau. Et moi, je suis dans ma chambre, serein. Voilà pourquoi j'aime bien Halloween. Demain, j'irais visiter les morts. Pour la première fois.
Un week-end de calme avant la tempête.
Ma vie, vous vous en foutez, c'est une playlist, que vous voulez, hein ? Et bah tenez, cliquez sur la photo ci-dessous et rejoignez moi dans ce confort, dans cette chaleur automnale, dans ce joli week-end tout tranquille. Il y aussi de l'amour dans cette collection de chansons, du romantisme qui est toujours dans l'air, et on peut rien y faire. Si ce n'est dévorer une pile de crêpes et savourez un repos mérité.
1) I Won't Be Found (The Tallest Man On Earth)
2) The Polaroid Song (Allo, Darlin')
3) Flowers Never Bend With the Rainfall (Simon & Garfunkel)
4) Sometimes (Langhorne Slim)
5) Changing Of The Seasons (Dylan Leblanc)
6) Snowfalls In November (Julie Doiron)
7) Pictures (Galaxie 500)
8) Black Postcards (Luna)
9) It Ends With A Fall (Okkervil River)
10) Sometimes I Think About You (The Pastels)
11) I Can't Escape From You (The The)
12) Tea For the Tillerman (Cat Stevens)
Cette année n'a pas échappé à la tradition. Sauf que j'ai passé ma journée à la campagne, sous la pluie et c'était très chouette. Chaleureux comme une cheminée qui crépite, comme une amitié qui n'a pas de limites. Et après une longue ballade dans la forêt, je suis de retour et il y a une pile de crêpes sur la table. Joie !
Quelques gamins errent sous la pluie déguisés en zombie. Ma mère est en train de recoudre mon vieux manteau. Et moi, je suis dans ma chambre, serein. Voilà pourquoi j'aime bien Halloween. Demain, j'irais visiter les morts. Pour la première fois.
Un week-end de calme avant la tempête.
Ma vie, vous vous en foutez, c'est une playlist, que vous voulez, hein ? Et bah tenez, cliquez sur la photo ci-dessous et rejoignez moi dans ce confort, dans cette chaleur automnale, dans ce joli week-end tout tranquille. Il y aussi de l'amour dans cette collection de chansons, du romantisme qui est toujours dans l'air, et on peut rien y faire. Si ce n'est dévorer une pile de crêpes et savourez un repos mérité.
1) I Won't Be Found (The Tallest Man On Earth)
2) The Polaroid Song (Allo, Darlin')
3) Flowers Never Bend With the Rainfall (Simon & Garfunkel)
4) Sometimes (Langhorne Slim)
5) Changing Of The Seasons (Dylan Leblanc)
6) Snowfalls In November (Julie Doiron)
7) Pictures (Galaxie 500)
8) Black Postcards (Luna)
9) It Ends With A Fall (Okkervil River)
10) Sometimes I Think About You (The Pastels)
11) I Can't Escape From You (The The)
12) Tea For the Tillerman (Cat Stevens)
Samedi 30 octobre 2010 à 0:00
Octobre se termine avec des insomnies répétés, des idées avortés, des idées accouchées dans l'urgence, de l'enthousiasme et de la fatigue, le tout mêlé à une envie de repartir à l'aventure plus forte que jamais, même si pas mal d'aventures se profilent à l'horizon sans avoir besoin de lever le pouce, le gros doigt, je peux m'émerveiller tous les jours de la couleur des arbres à ma fenêtre, rouge, jaune, orange, l'automne est beau, agité et je ne m'ennuie pas, je ne dors plus, et je pense plus à l'avenir qu'au passé, ce qui est tout nouveau pour moi.
En Octobre, je suis allé une fois au cinéma, voir "The Social Network" parce qu'Aaron Sorkin est mon maître. Il a toujours écrit des scénarios incroyables, "The West Wing" est un modèle d'écriture. Et le film de Fincher lui permet d'étaler tout son génie avec un sujet percutant et un cast en or, dont le jeune gamin de "The Squid and the Whale", qui a toujours la même bouille attachante même quand il joue un pauvre type.
En Octobre, j'ai écouté un tas de nouveautés qui me font dire "mais comment est-ce possible d'inventer de jolies chansons encore et toujours ?". Le dernier Belle & Sebastian donc, les fonds de tiroirs miraculeux ressortis par Dylan, l'excellent et surprenant nouvel album de Troy Von Balthazar, le dernier miracle de The Tallest Man Of Earth qui lui seul à le droit d'être surnommé le nouveau Dylan rien que pour sa chanson "King of Spain", mon tube de l'année. Et puis aussi Allo, Darlin', un groupe qui vient de sortir son premier album et qui pond des ritournelles entêtantes en veux-tu en voilà, des textes décalés et surprenants et des chansons comme "My Heart Is a Drummer" ou bien "In the Movie of Our Live, Woody Allen Write the Screeplay". D'ailleurs, je suis pas aller voir ton dernier film Woody, sorry.
En Octobre, j'ai redécouvert des films, des albums que j'avais pas découvert avant, qui m'avaient complètement échappé et que j'ai accueilli dans ma vie avec joie et obsession. Galaxie 500 et sa dream-pop miraculeuse, le glam-rock de T-Rex, la poésie un peu bancale mais toujours attachante de Patti Smith, New Order qui débarque enfin après une overdose Joy Division. "Ceremony" en boucle pendant les insomnies, au bord de l'épilepsie.
Octobre c'était bien avec le recul. Un peu confus et bordélique, mais un mois de transition où j'ai appris plein de choses (dont la fabrication des crêpes et les joies de la colocation).
En Novembre, il faudra garder le même état d'esprit aventurier en montant juste un peu le chauffage.
En Octobre, je suis allé une fois au cinéma, voir "The Social Network" parce qu'Aaron Sorkin est mon maître. Il a toujours écrit des scénarios incroyables, "The West Wing" est un modèle d'écriture. Et le film de Fincher lui permet d'étaler tout son génie avec un sujet percutant et un cast en or, dont le jeune gamin de "The Squid and the Whale", qui a toujours la même bouille attachante même quand il joue un pauvre type.
En Octobre, j'ai écouté un tas de nouveautés qui me font dire "mais comment est-ce possible d'inventer de jolies chansons encore et toujours ?". Le dernier Belle & Sebastian donc, les fonds de tiroirs miraculeux ressortis par Dylan, l'excellent et surprenant nouvel album de Troy Von Balthazar, le dernier miracle de The Tallest Man Of Earth qui lui seul à le droit d'être surnommé le nouveau Dylan rien que pour sa chanson "King of Spain", mon tube de l'année. Et puis aussi Allo, Darlin', un groupe qui vient de sortir son premier album et qui pond des ritournelles entêtantes en veux-tu en voilà, des textes décalés et surprenants et des chansons comme "My Heart Is a Drummer" ou bien "In the Movie of Our Live, Woody Allen Write the Screeplay". D'ailleurs, je suis pas aller voir ton dernier film Woody, sorry.
En Octobre, j'ai redécouvert des films, des albums que j'avais pas découvert avant, qui m'avaient complètement échappé et que j'ai accueilli dans ma vie avec joie et obsession. Galaxie 500 et sa dream-pop miraculeuse, le glam-rock de T-Rex, la poésie un peu bancale mais toujours attachante de Patti Smith, New Order qui débarque enfin après une overdose Joy Division. "Ceremony" en boucle pendant les insomnies, au bord de l'épilepsie.
Octobre c'était bien avec le recul. Un peu confus et bordélique, mais un mois de transition où j'ai appris plein de choses (dont la fabrication des crêpes et les joies de la colocation).
En Novembre, il faudra garder le même état d'esprit aventurier en montant juste un peu le chauffage.
Dimanche 24 octobre 2010 à 19:24
Mon 150ème article sera une déclaration d'amour à Belle & Sebastian ou ne sera pas !
Belle & Sebastian. Pas le livre, ni le feuilleton avec le petit garçon et le chien, hein ! Je parle bien sûr du groupe écossais formé au beau milieu des années 90 par Stuart Murdoch, un jeune étudiant timide et ses amis. Belle & Sebastian, c'était à l'origine une série de nouvelles que Stuart avait écrit, où il racontait l'histoire d'un couple de musiciens. Quinze ans après, son rêve est devenu réalité et le groupe, mainte fois remanié autour de la personnalité de son créateur, vient de publier "Write About Love", leur huitième album studio. Une discographie unique, un quasi sans-fautes qui a accompagné ma décennie sans jamais me faire faux bond. Rétrospective.
Belle & Sebastian est pour moi un groupe d'automne. Je veux dire que c'est surtout durant l'automne que je me replonge dedans. Ils sont la bande son originale des ballades dans la grisaille, des premiers jours de froid et des derniers jours de soleil. Leurs chansons sont toujours mélancoliques, sans jamais être tout à fait tristes, ou tout à fait joyeuses. Comme l'automne, quoi. Et puis c'est peut-être aussi parce que j'ai acheté mon premier album du groupe un jour d'octobre, alors que je venais d'entrer au lycée. À la même période, je venais de découvrir Dylan et j'écoutais "The Freewheelin'" toute la journée. Mais en me promenant chez le disquaire, je suis tombé sous le charme de cette pochette, aux tons verts, avec cette photo d'un homme transperçé par une flèche, "The Boy With the Arab Strap". Je n'ai compris que bien plus tard le sens grivois de l'expression et la référence à Arab Strap. Comme j'avais eu des bons échos de ce groupe au nom amusant et que le disque était en promo, je l'ai acheté sur un coup de tête.
"The Boy With the Arab Strap" est le troisième album du groupe et leur premier à rencontrer le succès aux USA. Le premier à m'avoir conquit. Pas du premier coup, je dois l'avouer. Il m'a fallu plusieurs écoutes pour l'apprécier. D'abord, c'était d'une oreille distraite. Puis, avec le livret des paroles où je me suis entraîné à lire l'anglais. Enfin, je connaissais toutes les paroles par coeur et je me passais l'album tous les soirs, en rentrant me réfugier dans un chocolat chaud, dans ma chambre d'adolescent, après des journées sous la pluie. J'adorais et j'adore toujours "Seymour Stein", j'ai l'impression de décoller moi aussi à la fin, lorsqu'on entend l'avion. L'enchaînement entre "A Space Boy Dream" et "Dirty Dream Number Two" me fait toujours un effet fou. Quand j'ai besoin d'une jolie berceuse, je pense souvent à "The Rollercoaster Ride". Et je reviens à cet album tous les automnes et même parfois l'hiver, lorsque j'entre en hibernation.
Mais s'il s'agit de mon premier coup de coeur, "If You're Feeling Sinister", l'album précédent, est mon véritable amour. La plus douce des pochettes, des chansons incroyablement belles, bavardes sans jamais être trop longues, intelligentes et ultra-référencés sans jamais tomber dans l'expérience arty rasoir, un délice. Comment ne pas fondre en écoutant "The Fox in the Snow" ou ne pas sourire dès les premières notes de "Get Me Away From Here, I'm Dying". La chanson titre est celle du groupe que j'ai le plus écouté. Elle parle de l'église, des livres, de la solitude, de l'enfance, de l'innocence, de la pureté. Elle est triste, drôle et originale, tout ça à la fois. Et puis il y a des notes de piano et des nappes de violons qui viennent se poser tout en douceur tout au long de l'album et en font un classieux compagnon de spleen. Oh et une référence à Dylan pour achever le tout.
Le reste de la discographie, je vais le découvrir au compte-goutte. Et ce sera monts et merveilles, du touchant "Tigermilk", premier essai chevrotant (mais contenant déjà des classiques comme "Expectations" ou la quasi-électro "Electronic Renaissance") jusqu'à "The Life Pursuit", sorti justement en 2006, à l'époque où j'ai découvert le groupe, et qui contient un lot de pop-songs ensoleillés, légères et acidulées, sans jamais être niaises. Sans jamais qu'on se lasse de les réecouter. Il suffit de trouver un bon contexte. Etre seul près de son radiateur avec son chocolat, vouloir séduire une demoiselle un peu indé ou se promener sous les premières neiges, ça suffit pour aimer Belle & Sebastian à la folie.
Le dernier album est un nouveau trésor. Avec dix chansons à apprendre par coeur et garder près de soi pour affronter l'hiver prochain. Pour ceux qui veulent tomber amoureux, je vous ai concocté une sélection de mes 60 chansons favorites du groupe. Trois heures de bonheur. Il suffit de cliquer sur la pochette ci-dessus. Ah oui, j'oubliais. Belle & Sebastian ont les plus belles pochettes au monde.
Je voulais écrire cet article depuis longtemps. Aujourd'hui, c'était le bon moment. Je me suis un peu précipité, j'ai eu du mal à exprimer clairement mes sentiments. Mais voilà, c'est dit.
Belle & Sebastian. Pas le livre, ni le feuilleton avec le petit garçon et le chien, hein ! Je parle bien sûr du groupe écossais formé au beau milieu des années 90 par Stuart Murdoch, un jeune étudiant timide et ses amis. Belle & Sebastian, c'était à l'origine une série de nouvelles que Stuart avait écrit, où il racontait l'histoire d'un couple de musiciens. Quinze ans après, son rêve est devenu réalité et le groupe, mainte fois remanié autour de la personnalité de son créateur, vient de publier "Write About Love", leur huitième album studio. Une discographie unique, un quasi sans-fautes qui a accompagné ma décennie sans jamais me faire faux bond. Rétrospective.
Belle & Sebastian est pour moi un groupe d'automne. Je veux dire que c'est surtout durant l'automne que je me replonge dedans. Ils sont la bande son originale des ballades dans la grisaille, des premiers jours de froid et des derniers jours de soleil. Leurs chansons sont toujours mélancoliques, sans jamais être tout à fait tristes, ou tout à fait joyeuses. Comme l'automne, quoi. Et puis c'est peut-être aussi parce que j'ai acheté mon premier album du groupe un jour d'octobre, alors que je venais d'entrer au lycée. À la même période, je venais de découvrir Dylan et j'écoutais "The Freewheelin'" toute la journée. Mais en me promenant chez le disquaire, je suis tombé sous le charme de cette pochette, aux tons verts, avec cette photo d'un homme transperçé par une flèche, "The Boy With the Arab Strap". Je n'ai compris que bien plus tard le sens grivois de l'expression et la référence à Arab Strap. Comme j'avais eu des bons échos de ce groupe au nom amusant et que le disque était en promo, je l'ai acheté sur un coup de tête.
"The Boy With the Arab Strap" est le troisième album du groupe et leur premier à rencontrer le succès aux USA. Le premier à m'avoir conquit. Pas du premier coup, je dois l'avouer. Il m'a fallu plusieurs écoutes pour l'apprécier. D'abord, c'était d'une oreille distraite. Puis, avec le livret des paroles où je me suis entraîné à lire l'anglais. Enfin, je connaissais toutes les paroles par coeur et je me passais l'album tous les soirs, en rentrant me réfugier dans un chocolat chaud, dans ma chambre d'adolescent, après des journées sous la pluie. J'adorais et j'adore toujours "Seymour Stein", j'ai l'impression de décoller moi aussi à la fin, lorsqu'on entend l'avion. L'enchaînement entre "A Space Boy Dream" et "Dirty Dream Number Two" me fait toujours un effet fou. Quand j'ai besoin d'une jolie berceuse, je pense souvent à "The Rollercoaster Ride". Et je reviens à cet album tous les automnes et même parfois l'hiver, lorsque j'entre en hibernation.
Mais s'il s'agit de mon premier coup de coeur, "If You're Feeling Sinister", l'album précédent, est mon véritable amour. La plus douce des pochettes, des chansons incroyablement belles, bavardes sans jamais être trop longues, intelligentes et ultra-référencés sans jamais tomber dans l'expérience arty rasoir, un délice. Comment ne pas fondre en écoutant "The Fox in the Snow" ou ne pas sourire dès les premières notes de "Get Me Away From Here, I'm Dying". La chanson titre est celle du groupe que j'ai le plus écouté. Elle parle de l'église, des livres, de la solitude, de l'enfance, de l'innocence, de la pureté. Elle est triste, drôle et originale, tout ça à la fois. Et puis il y a des notes de piano et des nappes de violons qui viennent se poser tout en douceur tout au long de l'album et en font un classieux compagnon de spleen. Oh et une référence à Dylan pour achever le tout.
Le reste de la discographie, je vais le découvrir au compte-goutte. Et ce sera monts et merveilles, du touchant "Tigermilk", premier essai chevrotant (mais contenant déjà des classiques comme "Expectations" ou la quasi-électro "Electronic Renaissance") jusqu'à "The Life Pursuit", sorti justement en 2006, à l'époque où j'ai découvert le groupe, et qui contient un lot de pop-songs ensoleillés, légères et acidulées, sans jamais être niaises. Sans jamais qu'on se lasse de les réecouter. Il suffit de trouver un bon contexte. Etre seul près de son radiateur avec son chocolat, vouloir séduire une demoiselle un peu indé ou se promener sous les premières neiges, ça suffit pour aimer Belle & Sebastian à la folie.
Le dernier album est un nouveau trésor. Avec dix chansons à apprendre par coeur et garder près de soi pour affronter l'hiver prochain. Pour ceux qui veulent tomber amoureux, je vous ai concocté une sélection de mes 60 chansons favorites du groupe. Trois heures de bonheur. Il suffit de cliquer sur la pochette ci-dessus. Ah oui, j'oubliais. Belle & Sebastian ont les plus belles pochettes au monde.
Je voulais écrire cet article depuis longtemps. Aujourd'hui, c'était le bon moment. Je me suis un peu précipité, j'ai eu du mal à exprimer clairement mes sentiments. Mais voilà, c'est dit.
Vendredi 8 octobre 2010 à 17:49
Je me fais rare sur Cowblog. Vous me pardonnerez et comprendrez bien que je n'ai pas que ça à faire. Mes différents projets me prennent du temps et me privent des moments d'introspections que je vous fais partager d'habitude à un rythme régulier. Je n'ai même plus le temps d'écouter passionnément mes disques préférés, et les nouveautés. Le nouveau Belle & Sebastian, que j'ai aimé d'une oreille distraite, Sufjan Stevens, Neil Young et son "Noise". Mais je reviendrais bientôt avec des playlists et tout le reste. Quand je me serais épuisé à la tâche et que j'irais me réfugier dans mes problèmes.
Comme je n'ai pas le courage de livrer une véritable chronique, voici une playlist qui résumé mon état d'esprit en cette mi-octobre partagé entre douceur et averses. Et aussi une vidéo.
Cliquez ici pour les chansons, et à bientôt.
1) Sunny Sunny Cold Cold Day (Herman Düne)
2) This Is Why You Love Me (The Brian Jonestown Massacre)
3) You Deserve More Than A Maybe (St. Christopher)
4) The Loneliness of Cowardice (Tim Keegan)
5) Inbetween Days (The Cure)
6) Mr.Bojangles (Jerry Jeff Walker)
7) I Like The Way This Is Going (Eels)
8) Beechwood Park (The Zombies)
9) Half Of You (Cat Power)
10) If I Could Shine (The Sweetest Ache)
Comme je n'ai pas le courage de livrer une véritable chronique, voici une playlist qui résumé mon état d'esprit en cette mi-octobre partagé entre douceur et averses. Et aussi une vidéo.
Cliquez ici pour les chansons, et à bientôt.
1) Sunny Sunny Cold Cold Day (Herman Düne)
2) This Is Why You Love Me (The Brian Jonestown Massacre)
3) You Deserve More Than A Maybe (St. Christopher)
4) The Loneliness of Cowardice (Tim Keegan)
5) Inbetween Days (The Cure)
6) Mr.Bojangles (Jerry Jeff Walker)
7) I Like The Way This Is Going (Eels)
8) Beechwood Park (The Zombies)
9) Half Of You (Cat Power)
10) If I Could Shine (The Sweetest Ache)
Dimanche 19 septembre 2010 à 18:30
Septembre a relançé la machine. Fini l'ennui, les longues journées et la sérénité.
Septembre a relançé le processus. Beaucoup de gens s'agitent autour de moi, les journées sont trop courtes et moi je vais à fond, pour ne pas perdre mon temps. Je commence déjà à regretter l'époque où tout le monde se foutait si je me réveillais ou pas le matin.
Pour l'instant, je dois avouer que tout va bien. J'ai des idées, de nouveaux terrains de jeux, un enthousiasme à toute épreuve, pas encore de signe d'épuisement. Mais quand l'hiver viendra, le charme va retomber et je vais déprimer, je serais paralysée, je me laisserais emporter par l'avalanche.
C'est tous les ans la même histoire. Mais pour l'instant, tout va bien.
C'est l'été indien donc. J'aime beaucoup cette période où le soleil se mêle à la fraîcheur et vient rallonger le plaisir. C'est éphémère alors il faut savoir en profiter. Aujourd'hui, je suis allé me promener au bord de l'eau, j'ai savouré un dimanche après-midi au calme. En vélo, je ne me déplace plus qu'en vélo. Je me suis assis sur la rive et j'ai fumé quelques cigarettes en écoutant Jonathan Richman.
Deux chansons. "That Summer Feeling" parce que je suis déjà nostalgique de cet été inoubliable, de ce voyage au Portugal et des douces plages de l'Andalousie. "Twilight in Boston" car je viens d'avoir 20 ans et comme Jonathan, je pense à mon enfance avec tendresse. Les accords de guitare s'accélèrent et je laisse mon esprit vagabonder dans mes souvenirs, dans les dunes vendéennes, dans la campagne bretonne. J'ai écouté ces deux chansons dans une sorte d'extase et j'ai remercié ma bonne étoile. Je l'ai remercié pour m'avoir entouré d'amis aussi formidables, pour m'avoir donné vingt merveilleuses années d'apprentissages. Pour me laisser à l'aube d'une nouvelle vie, sans regrets, avec de beaux projets.
Peut-être que cette année, l'histoire va changer et que je n'aurais pas besoin d'hiberner. Je serais aux premières loges.
Septembre a relançé le processus. Beaucoup de gens s'agitent autour de moi, les journées sont trop courtes et moi je vais à fond, pour ne pas perdre mon temps. Je commence déjà à regretter l'époque où tout le monde se foutait si je me réveillais ou pas le matin.
Pour l'instant, je dois avouer que tout va bien. J'ai des idées, de nouveaux terrains de jeux, un enthousiasme à toute épreuve, pas encore de signe d'épuisement. Mais quand l'hiver viendra, le charme va retomber et je vais déprimer, je serais paralysée, je me laisserais emporter par l'avalanche.
C'est tous les ans la même histoire. Mais pour l'instant, tout va bien.
C'est l'été indien donc. J'aime beaucoup cette période où le soleil se mêle à la fraîcheur et vient rallonger le plaisir. C'est éphémère alors il faut savoir en profiter. Aujourd'hui, je suis allé me promener au bord de l'eau, j'ai savouré un dimanche après-midi au calme. En vélo, je ne me déplace plus qu'en vélo. Je me suis assis sur la rive et j'ai fumé quelques cigarettes en écoutant Jonathan Richman.
Deux chansons. "That Summer Feeling" parce que je suis déjà nostalgique de cet été inoubliable, de ce voyage au Portugal et des douces plages de l'Andalousie. "Twilight in Boston" car je viens d'avoir 20 ans et comme Jonathan, je pense à mon enfance avec tendresse. Les accords de guitare s'accélèrent et je laisse mon esprit vagabonder dans mes souvenirs, dans les dunes vendéennes, dans la campagne bretonne. J'ai écouté ces deux chansons dans une sorte d'extase et j'ai remercié ma bonne étoile. Je l'ai remercié pour m'avoir entouré d'amis aussi formidables, pour m'avoir donné vingt merveilleuses années d'apprentissages. Pour me laisser à l'aube d'une nouvelle vie, sans regrets, avec de beaux projets.
Peut-être que cette année, l'histoire va changer et que je n'aurais pas besoin d'hiberner. Je serais aux premières loges.
Dimanche 19 septembre 2010 à 18:19
Me revoilà. Au début de l'été, je vous proposais une playlist consacrée au sentiment que les beaux jours sont arrivés et que rien ne pourra nous arrêter. Au milieu de l'été, je vous proposais une playlist consacrée aux chaudes nuits d'été qui sont un mélange de sueur et d'invincibilité. Me revoilà à la fin de l'été, et je vous propose d'enterrer cette belle période avant de repartir au combat d'une longue année.
À écouter (cliquez sur cliquez) en ce dernier dimanche estivale, en repensant à juillet, à août, sur la colline de la mélancolie. Et pour me faire pardonner ma longue absence, je vous offre une vidéo. La chanson qui me hante et qui va vous hanter jusqu'aux premières feuilles mortes.
1) September's Not So Far Away (The Field Mice)
2) Sunlight in a Jar (The Lucksmiths)
3) Firefly (Grand Drive)
4) Island Hopping (Joe Strummer)
5) Cast A Shadow (Beat Happening)
6) Some Things Last A Long Time (Daniel Johnston)
7) Peace Like A River (Paul Simon)
8) On Melancoly Hill (Gorillaz)
9) I've Seen Mexico (Airport Girl)
10) Return To Me (Sparklehorse)
11) Indian Summer (Luna)
12) Twilight in Boston (Jonathan Richman)
13) Autumn (Harper Lee)
À écouter (cliquez sur cliquez) en ce dernier dimanche estivale, en repensant à juillet, à août, sur la colline de la mélancolie. Et pour me faire pardonner ma longue absence, je vous offre une vidéo. La chanson qui me hante et qui va vous hanter jusqu'aux premières feuilles mortes.
1) September's Not So Far Away (The Field Mice)
2) Sunlight in a Jar (The Lucksmiths)
3) Firefly (Grand Drive)
4) Island Hopping (Joe Strummer)
5) Cast A Shadow (Beat Happening)
6) Some Things Last A Long Time (Daniel Johnston)
7) Peace Like A River (Paul Simon)
8) On Melancoly Hill (Gorillaz)
9) I've Seen Mexico (Airport Girl)
10) Return To Me (Sparklehorse)
11) Indian Summer (Luna)
12) Twilight in Boston (Jonathan Richman)
13) Autumn (Harper Lee)