L’Amour, j’y crois, je l’ai vécu. Je ne sais pas si je peux me considérer comme romantique, en tout cas, j’idéalise beaucoup de choses. Des choses qui me hantent, qui m’obsèdent, autant que la musique ou la fiction. Tout se mélange chez moi, et la plupart du temps, j’en ressors très malheureux. Malheureux parce que l’instant présent est la plus belle des choses et que lorsqu’il se termine, je n’ai que du passé et que le passé me rend triste.
"You know what’s the worst thing about somebody breaking up with you? It’s when you remember how little you thought about the people you broke up with and you realize that is how little they’re thinking of you. You know, you’d like to think you’re both in all this pain but they’re just like “Hey, I’m glad you’re gone"
Récemment, j’ai vu le plus beau des films d’amours. Celui auquel je me suis le plus identifié en tout cas. Avant, c’était « La Science des Rêves » ou « Annie Hall ». Mais celui-ci est encore plus fort, plus vrai, plus saisissant. Il s’agit de « Before Sunrise », un film de 1995, avec Julie Delpy et Ethan Hawke. L’histoire de deux voyageurs qui sautent d’un train ensemble et s’offrent une nuit pour apprendre à se connaître et s’aimer dans Vienne. Au lever du soleil, c’est terminé. Je le raconte mal le film, ça sonne comme un énorme cliché, mais c’est l’opposé de ça. C’est pur, c’est beau, c’est à pleurer. La suite, dix ans plus tard, s’appelle « Before Sunset » et est tout aussi réussie. Tout aussi poignante.
Ces deux films ont eu un effet dévastateur sur moi. J’ai eu l’impression que cet amour que l’on cherche, je l’ai déjà trouvé et qu’il m’a échappé. « I Threw It All Away » comme dirait Dylan. Et en meme temps, cette belle histoire m’a redonné un peu espoir. J'ai très mal parlé de ces deux films, je ne leur rend pas un très bel hommage. Juste, regardez-les, c'est bouleversant.
"Sometimes I dream about being a good father and a good husband. And sometimes it feels really close. But then other times it seems silly like it would ruin my whole life. And it’s not just a fear of commitment or that I’m incapable of caring or loving because… I can. It’s just that, if I’m totally honest with myself I think I’d rather die knowing that I was really good at something. That I had excelled in some way than that I’d just been in a nice, caring relationship."
Vous voyez, quand je parle de l’Amour, je parle comme une gamine de quinze ans. C’est très médiocre. Vous moquez pas, j’ai un peu honte de moi et en même temps, j’ai besoin d’écrire ça, de partager ça.
Quand je suis comme ça, j’aime bien me réfugier toujours dans les mêmes chansons. Des chansons qui me rappellent à son souvenir, qui me réchauffent le cœur ou me font chialer. Je ne les commente pas, je vous les donnent comme ça. Des chansons de thérapie. Des chansons qui m’évoquent l’Amour.
1) Turquoise (Donovan)
2) I’ll Keep It With Mine (Nico)
3) Which Will (Nick Drake)
4) Pale Blue Eyes (The Velvet Underground)
5) Oh Sister / Shelter From the Storm (Bob Dylan)
6) Only Love Can Break Your Heart (Neil Young)
7) Chelsea Hotel #2 (Leonard Cohen)
8) The Rollercoaster Ride (Belle & Sebastian)
9) La Javanaise / La Chanson de Prévert (Serge Gainsbourg)
10) True Love Will Find You In the End (Daniel Johnston/Beck)
11) I'm In Love With a Girl (Big Star)
12) Sara / Sad Eyed Lady of the Lowlands (Bob Dylan)
“I think I’m always so much more happy with books and movies and stuff. I think I get more excited about well-done representations of life than life itself. And I kind of see love, as this escape, for two people who don’t know how to be alone. It’s funny people always talk about how love is this totally unselfish, giving thing but if you think about it there’s nothing more selfish."