Personnage atypique de la scène anti-folk, mister Turner Cody est un type attachant, qui trimballe dans sa valise toute déglinguée des chansons sans âges. Ancien colocataire d'Adam Green, proche de Jeffrey Lewis et Will Oldham, et compagnon de tournée d'Herman Düne, il nous gratifie depuis quelques années d'albums artisanaux, qui ressuscitent Hank Williams avec classe et simplicité.
Quarter Century est déjà son sixième album, enregistré en 2005 et publié par chez nous deux ans plus tard. C'est que Turner Cody ne mérite pas d'une grand notoriété en France, et il aura fallu attendre une compilation pour avoir un réel aperçu de sa discographie. Et de son talent sans prétention. Les chansons sont courtes, dépouillées, et il est clair que Cody n'est pas né à la bonne époque. Comme il le revendique, sa poésie est influencée par Leonard Cohen, Bob Dylan et Hank Williams. Toujours les mêmes, les intouchables. On peut également rajouter Johnny Cash et Woody Guthrie dans cette liste non exhaustive de parrains.
Avec décontraction, Turner Cody nous amène pour une ballade au long du Mississipi, de l'Amérique profonde, et ses chansons sont parfaites pour une petite sieste au pied d'un arbre, un brin d'herbe au coin de la bouche, les doits de pieds en éventail. L'entraînante "Suzzanah" est allongée près de nous, et on oublie tout le reste. "My Lady Went Away" et "Sail Away" sont conçus dans le même moule que le meilleur d'Hank Williams, et la voix se rapproche également du maître de la country. Sans tics agaçants, sans en rajouter des caisses, juste ce qu'il pour vous séduire d'emblée. Le tour est joué, vous êtes sous le charme, et pour rien au monde vous ne quitterez cet apaisant coin de verdure.
La magie opère tout au long de cet album country qui nous caresse dans le sens du poil. Avec sa barbe, sa guitare et un sens de l'humour bien à lui, Turner Cody n'a d'autre ambition que celle d'écrire de jolies chansons d'amour et d'eau fraîche, des chansons hors du temps.
Quarter Century est déjà son sixième album, enregistré en 2005 et publié par chez nous deux ans plus tard. C'est que Turner Cody ne mérite pas d'une grand notoriété en France, et il aura fallu attendre une compilation pour avoir un réel aperçu de sa discographie. Et de son talent sans prétention. Les chansons sont courtes, dépouillées, et il est clair que Cody n'est pas né à la bonne époque. Comme il le revendique, sa poésie est influencée par Leonard Cohen, Bob Dylan et Hank Williams. Toujours les mêmes, les intouchables. On peut également rajouter Johnny Cash et Woody Guthrie dans cette liste non exhaustive de parrains.
Avec décontraction, Turner Cody nous amène pour une ballade au long du Mississipi, de l'Amérique profonde, et ses chansons sont parfaites pour une petite sieste au pied d'un arbre, un brin d'herbe au coin de la bouche, les doits de pieds en éventail. L'entraînante "Suzzanah" est allongée près de nous, et on oublie tout le reste. "My Lady Went Away" et "Sail Away" sont conçus dans le même moule que le meilleur d'Hank Williams, et la voix se rapproche également du maître de la country. Sans tics agaçants, sans en rajouter des caisses, juste ce qu'il pour vous séduire d'emblée. Le tour est joué, vous êtes sous le charme, et pour rien au monde vous ne quitterez cet apaisant coin de verdure.
La magie opère tout au long de cet album country qui nous caresse dans le sens du poil. Avec sa barbe, sa guitare et un sens de l'humour bien à lui, Turner Cody n'a d'autre ambition que celle d'écrire de jolies chansons d'amour et d'eau fraîche, des chansons hors du temps.