Juste une note pour en finir avec "Angles". Comme on pouvait s'y attendre, j'ai lu beaucoup de mauvaises critiques sur l'album. Mais genre des trucs assez violents. Comme quoi les Strokes, c'est des feignants, des branleurs, ils se foutent de notre gueule, l'album est trop court, pas assez de rifs, trop de solo, Julian est pourri gâté. Bref, toujours la même chose depuis "Room On Fire". L'album est écouté une ou deux fois et détruit. Et l'on retrouve toujours les mêmes attaques, plus sur la conception du disque que sur son contenu. Radiohead connaît ça aussi. Un album, ça s'écoute et ça se vit, il faut lui laisser le temps de faire son effet et de devenir une partie de ta vie ou pas.
C'est la manière dont je conçois la musique. C'est très personnelle et j'ai du mal à intellectualiser des chansons que j'ai à peine eu le temps de découvrir. Alors bien sûr, j'ai moi-même écrit une critique de "Angles". Mais, comme je l'ai précisé, c'est ouvertement des sentiments à chaud. Si ça se trouve, je l'écoute plus dans une semaine. Si ça se trouve, il va pas me laisser tomber et me rappellera toujours le printemps 2011. Je lui associerais toujours des souvenirs de renouveau, d'espoir.
Déjà, rien qu'en allant l'acheter aujourd'hui, j'avais le coeur qui battait. Alors que je le connaissais déjà par coeur. Ce que je raconte ne vaut peut-être rien, parce que je suis un fan. Et y a rien de pire qu'un fan, c'est pas objectif un fan, un fan on peut lui donner du caca, il le mangera. Sauf qu'un fan, c'est pas encore blasé.
"Alors, le nouveau Strokes, t'en penses quoi ?". "Pas terrible à ce qu'il paraît. M'a pas l'air terrible en tout cas". "Tu l'as écouté ?" "Euh... Une fois".
Qu'on soit bien clair, je ne cherche pas à défendre le groupe. Je veux juste que mon coeur de fan ne soit pas trop démoli. Je veux que vous l'entendiez battre sur ces pages et c'est la première et dernière fois que je chercherais ainsi à me justifier. Rien ne me fait autant de mal que le cynisme en ce moment. Et c'est ce qui surnage des réactions concernant les Strokes. Et je suis pas content.
La chronique de l'ami Joris a au moins le mérite d'être originale, même si bien sûr, je ne suis pas d'accord. Son blog est très chouette en tout cas. Tenez, voici même un lien, sans rancune : http://tascapotosina.blogspot.com/
Ce genre de billet d'humeur, un tas de fans du monde entier ont du en écrire depuis la nuit des temps. J'aurais pu l'écrire bien avant, pour défendre Dylan ou n'importe laquelle de mes obsessions. Mais non, j'ai choisi les Strokes. Rien que pour cette nuit d'été 2006 où j'ai écouté Julian gueuler son mal-être dans de vieilles arènes romaines, quelque part à Lyon. Rien que pour les remercier d'avoir accompagné cette merveilleuse décennie où j'ai grandi. Parce que désormais, je ne grandirais plus. Et ils en sont en partie responsable.
Je suis rentré tard en écoutant "Life Is Simple In The Moonlight" et il y avait une belle grosse lune et ça m'a fait un bel effet. Et ça m'a suffit pour savoir que "Angles", je l'aimais déjà beaucoup. Que pour moi, il était réussi. Et qu'on va passer encore un moment ensemble.
C'est la manière dont je conçois la musique. C'est très personnelle et j'ai du mal à intellectualiser des chansons que j'ai à peine eu le temps de découvrir. Alors bien sûr, j'ai moi-même écrit une critique de "Angles". Mais, comme je l'ai précisé, c'est ouvertement des sentiments à chaud. Si ça se trouve, je l'écoute plus dans une semaine. Si ça se trouve, il va pas me laisser tomber et me rappellera toujours le printemps 2011. Je lui associerais toujours des souvenirs de renouveau, d'espoir.
Déjà, rien qu'en allant l'acheter aujourd'hui, j'avais le coeur qui battait. Alors que je le connaissais déjà par coeur. Ce que je raconte ne vaut peut-être rien, parce que je suis un fan. Et y a rien de pire qu'un fan, c'est pas objectif un fan, un fan on peut lui donner du caca, il le mangera. Sauf qu'un fan, c'est pas encore blasé.
"Alors, le nouveau Strokes, t'en penses quoi ?". "Pas terrible à ce qu'il paraît. M'a pas l'air terrible en tout cas". "Tu l'as écouté ?" "Euh... Une fois".
Qu'on soit bien clair, je ne cherche pas à défendre le groupe. Je veux juste que mon coeur de fan ne soit pas trop démoli. Je veux que vous l'entendiez battre sur ces pages et c'est la première et dernière fois que je chercherais ainsi à me justifier. Rien ne me fait autant de mal que le cynisme en ce moment. Et c'est ce qui surnage des réactions concernant les Strokes. Et je suis pas content.
La chronique de l'ami Joris a au moins le mérite d'être originale, même si bien sûr, je ne suis pas d'accord. Son blog est très chouette en tout cas. Tenez, voici même un lien, sans rancune : http://tascapotosina.blogspot.com/
Ce genre de billet d'humeur, un tas de fans du monde entier ont du en écrire depuis la nuit des temps. J'aurais pu l'écrire bien avant, pour défendre Dylan ou n'importe laquelle de mes obsessions. Mais non, j'ai choisi les Strokes. Rien que pour cette nuit d'été 2006 où j'ai écouté Julian gueuler son mal-être dans de vieilles arènes romaines, quelque part à Lyon. Rien que pour les remercier d'avoir accompagné cette merveilleuse décennie où j'ai grandi. Parce que désormais, je ne grandirais plus. Et ils en sont en partie responsable.
Je suis rentré tard en écoutant "Life Is Simple In The Moonlight" et il y avait une belle grosse lune et ça m'a fait un bel effet. Et ça m'a suffit pour savoir que "Angles", je l'aimais déjà beaucoup. Que pour moi, il était réussi. Et qu'on va passer encore un moment ensemble.
Et puis finalement, à force d'écouter cet album j'avais vraiment envie d'écrire un truc dessus, mais pas une chronique comme d'habitude, j'voulais m'amuser. Parce que j'ai beaucoup de sympathie pour les Strokes et que je voulais un peu les taquiner, pas les enfoncer. Parce qu'on est à une époque où les grands groupes n'ont plus le droit à l'erreur et que tout le monde rivalise de méchanceté gratuite.
Bref, mon avis je te l'ai résumé dans ton article précédent. Mais je pense que tu as raison de souligner que tu abordes la musique de manière bien différente, parce que c'est ce qui fait la différence entre ton avis et celui des critiques du Net: ils ne se placent pas au même niveau.
En tout cas j'attends toujours avec curiosité leur prochain album, que j'espère plus inspiré, et je lirais avec attention ta chronique. :)