L'automne a commencé sans moi, j'étais bien occupé et tu te demandais sûrement où j'étais passé, ce que je pouvais bien faire, pourquoi je te donnais plus de nouvelles. Je n'ai aucune excuse. Je ne peux pas te dire que rien d'intéressant ne s'est passé depuis cet été, ce n'est pas vrai, j'ai vécu un tas de choses passionnantes qui auraient mérités d'être racontés. Je ne peux pas te dire que je n'ai plus envie d'écrire, c'est faux, car j'écris beaucoup en ce moment, j'ai un grand projet qui me demande d'écrire des pages et des pages et j'aurais pu puiser dans cette folie créatrice pour alimenter les pages de ce blog moribond. Je ne peux pas te dire que même Bob Dylan n'a pas hanté mon esprit car j'écoute "Love & Theft" en boucle et son dernier concert parisien a été l'un des points forts de ces derniers jours. Je ne peux pas te dire que l'actualité musicale ne me donne pas envie de pondre des chroniques passionnées, car j'ai découverts de merveilleuses chansons récemment et j'aurais dû partager mon plaisir. J'ai été égoïste, j'ai mis ta fidélité à rude épreuve, et pour ça, je te demande pardon.
Si en fait, j'ai une excuse : je vais bien. Comme la déprime est plus facile à partager que l'allégresse, j'ai tout gardé pour moi. Je vais bien parce que je ne m'ennuie pas une seconde et tout ce que je fais (ou presque) me passionne, garde mon esprit en éveil, me garde vivant. Et ça, c'est pas facile à raconter, moins facile que l'ennui, la fatigue et le désespoir. Par contre, j'aime bien lire ce que font mes collègues. Il y a de belles choses sur le Net. Si les réseaux sociaux ont désormais la main-mise sur l'expression virtuelle, quelques jolis blogs survivent. Parmi ceux que je visite régulièrement, il y a celui-ci, celui-là et lui aussi. Et ils parlent bien mieux de moi des récentes sorties de disques, de cinéma et des choses de la vie. Le seul truc sur lequel j'arrive encore à pondre un texte quotidien, c'est les séries américaines dont je m'abreuve comme à une source sans fin : la preuve sur mon deuxième blog. Mais voilà, je reviens à mes premiers amours parce qu'il y a encore des passants qui s'arrêtent ici, des inconnus qui y laissent de gentils mots, et que je vous dois bien ça.
Les choses marchent bien en ce moment. Sans que j'ai trop à me fatiguer, mon futur se dessine tranquillement mais sûrement et si je suis cette route, si j'évite les obstacles, si je retombe sur mes pattes, j'ai peut-être une chance d'être celui que je veux être, de faire les choses que je veux faire. Et si je me plante, vous serez les premiers au courant. Un hiver froid est au tournant, ce qui veut sûrement dire que je n'ai pas fini de vomir ma misère sur vous. Dylan a toujours la même place dans mon quotidien et il est très possible qu'il s'installe dans le vôtre si vous gardez l'esprit ouvert (et si je publie enfin des chroniques qui attendent, inachevées, depuis une éternité). Pour la première fois depuis très longtemps, je reste au même endroit sans faire du sur-place, je grandis sans que ça fasse trop mal, je me dessine des montagnes sans avoir peur de les escalader.
Alors pour toutes ces raisons, comprends moi cher lecteur et accepte toutes mes excuses. Accepte de me reprendre dans ta vie, dans tes favoris. Viens me lire de temps en temps. Fouille les archives pour tuer ton temps.
Je te dis pas à bientôt, je te dis à la prochaine.
Si en fait, j'ai une excuse : je vais bien. Comme la déprime est plus facile à partager que l'allégresse, j'ai tout gardé pour moi. Je vais bien parce que je ne m'ennuie pas une seconde et tout ce que je fais (ou presque) me passionne, garde mon esprit en éveil, me garde vivant. Et ça, c'est pas facile à raconter, moins facile que l'ennui, la fatigue et le désespoir. Par contre, j'aime bien lire ce que font mes collègues. Il y a de belles choses sur le Net. Si les réseaux sociaux ont désormais la main-mise sur l'expression virtuelle, quelques jolis blogs survivent. Parmi ceux que je visite régulièrement, il y a celui-ci, celui-là et lui aussi. Et ils parlent bien mieux de moi des récentes sorties de disques, de cinéma et des choses de la vie. Le seul truc sur lequel j'arrive encore à pondre un texte quotidien, c'est les séries américaines dont je m'abreuve comme à une source sans fin : la preuve sur mon deuxième blog. Mais voilà, je reviens à mes premiers amours parce qu'il y a encore des passants qui s'arrêtent ici, des inconnus qui y laissent de gentils mots, et que je vous dois bien ça.
Les choses marchent bien en ce moment. Sans que j'ai trop à me fatiguer, mon futur se dessine tranquillement mais sûrement et si je suis cette route, si j'évite les obstacles, si je retombe sur mes pattes, j'ai peut-être une chance d'être celui que je veux être, de faire les choses que je veux faire. Et si je me plante, vous serez les premiers au courant. Un hiver froid est au tournant, ce qui veut sûrement dire que je n'ai pas fini de vomir ma misère sur vous. Dylan a toujours la même place dans mon quotidien et il est très possible qu'il s'installe dans le vôtre si vous gardez l'esprit ouvert (et si je publie enfin des chroniques qui attendent, inachevées, depuis une éternité). Pour la première fois depuis très longtemps, je reste au même endroit sans faire du sur-place, je grandis sans que ça fasse trop mal, je me dessine des montagnes sans avoir peur de les escalader.
Alors pour toutes ces raisons, comprends moi cher lecteur et accepte toutes mes excuses. Accepte de me reprendre dans ta vie, dans tes favoris. Viens me lire de temps en temps. Fouille les archives pour tuer ton temps.
Je te dis pas à bientôt, je te dis à la prochaine.