C'est en 2005 que sont officiellement publiés 10 performances de Dylan, datant de l'époque du Gaslight. D'abord réservés aux clients de Starbucks, ils seront ensuite proposés à tous. Et c'est avec beaucoup d'émotion qu'on se plonge dans ce passé enfoui depuis si longtemps. On a presque envie d'enfiler une veste de bucheron, de fermer les yeux, et de s'imaginer dans le Greenwich Village.
New York. 1962. Le Gaslight. Un café-concert, au beau milieu des rues froides du Village. Le rendez-vous des amateurs de folk. On y voit de la lumière, on y entre pour se réchauffer. Sur la scène, un gringalet s'acharne sur sa pauvre guitare, et chante de sa voix nasillarde, des airs hérités de Woody Guthrie et des traditionnels folk ("The Cuckoo Is A Pretty Bird"). Pas impressionant pour un sou, ce gamin, avec son accent de chèvre et son air timide, renfermé. Pourtant, dans ce café, l'histoire de la musique est en marche, et ne va pas tarder à se réinventer à travers ce jeune gringalet...
En plus des tradionnelles folk-songs, il compose le Dylan. De la pure poésie, ces textes, évoquant l'actualité avec ironie et lyrisme ("A Hard Rain's A-Gonna Fall"). On se laisse porter par la pure beauté de "Moonshiner", par la douce mélodie injectée de venin qu'est "Don't Think Twice (It's Alright)". On retrouve la même magie que sur son premier album, sorti la même année, et on se dit que ce type a un sacré potentiel, mine de rien...
Voilà donc en 2005 un témoignage des origines du Zim, un lien précieux entre son premier album encore bien enraciné dans la tradition folk, et "The Freewhelin' Bob Dylan", où il va commencer à s'émanciper à l'aide de ses propres compositions. Un document historique, de quoi émouvoir aussi bien les fans de Dylan, que ceux qui aiment tout simplement écouter un chanteur qui habite des textes merveilleux à l'aide d'une simple guitare et de son harmonica.
New York. 1962. Le Gaslight. Un café-concert, au beau milieu des rues froides du Village. Le rendez-vous des amateurs de folk. On y voit de la lumière, on y entre pour se réchauffer. Sur la scène, un gringalet s'acharne sur sa pauvre guitare, et chante de sa voix nasillarde, des airs hérités de Woody Guthrie et des traditionnels folk ("The Cuckoo Is A Pretty Bird"). Pas impressionant pour un sou, ce gamin, avec son accent de chèvre et son air timide, renfermé. Pourtant, dans ce café, l'histoire de la musique est en marche, et ne va pas tarder à se réinventer à travers ce jeune gringalet...
En plus des tradionnelles folk-songs, il compose le Dylan. De la pure poésie, ces textes, évoquant l'actualité avec ironie et lyrisme ("A Hard Rain's A-Gonna Fall"). On se laisse porter par la pure beauté de "Moonshiner", par la douce mélodie injectée de venin qu'est "Don't Think Twice (It's Alright)". On retrouve la même magie que sur son premier album, sorti la même année, et on se dit que ce type a un sacré potentiel, mine de rien...
Voilà donc en 2005 un témoignage des origines du Zim, un lien précieux entre son premier album encore bien enraciné dans la tradition folk, et "The Freewhelin' Bob Dylan", où il va commencer à s'émanciper à l'aide de ses propres compositions. Un document historique, de quoi émouvoir aussi bien les fans de Dylan, que ceux qui aiment tout simplement écouter un chanteur qui habite des textes merveilleux à l'aide d'une simple guitare et de son harmonica.