Octobre est presque terminé. C’est Novembre qui commence.
Entretemps, je vide mon sac. J’ai plein de choses à vous raconter.
Parlons ciné pour commencer. Je viens d’aller voir une charmante comédie romantique. 500 Days of Summer. L’histoire d’un type qui tombe amoureux d’une fille qui ne croit pas en l’amour. C’était frais, drôle, émouvant, porté par un cast adorable et une bande son parfaite, des Smiths à Regina Specktor en passant par Simon & Garfunkel. C’était tout sauf original, malgré une forme et une réalisation qui voudrait sortir du lot. Mais au moins, ce n’était pas prétentieux, juste simple et beau. J’avoue que je me suis beaucoup reconnu dans le personnage principal. Beaucoup. Tellement que toute cette histoire était troublante. L’impression de revoir des moments de ma vie, d’une vieille relation. Je suis ressorti avec un grand sourire, et un peu d’amertume.
Entretemps, je vide mon sac. J’ai plein de choses à vous raconter.
Parlons ciné pour commencer. Je viens d’aller voir une charmante comédie romantique. 500 Days of Summer. L’histoire d’un type qui tombe amoureux d’une fille qui ne croit pas en l’amour. C’était frais, drôle, émouvant, porté par un cast adorable et une bande son parfaite, des Smiths à Regina Specktor en passant par Simon & Garfunkel. C’était tout sauf original, malgré une forme et une réalisation qui voudrait sortir du lot. Mais au moins, ce n’était pas prétentieux, juste simple et beau. J’avoue que je me suis beaucoup reconnu dans le personnage principal. Beaucoup. Tellement que toute cette histoire était troublante. L’impression de revoir des moments de ma vie, d’une vieille relation. Je suis ressorti avec un grand sourire, et un peu d’amertume.
Même chose pour The Squid & The Whale (« Les Berkman se séparent » en VF). L’histoire d’une famille, les parents qui divorcent, les deux frères qui se cherchent. Ca se passe au milieu des années 80. Ca parle de l’adolescence, des illusions perdues, de la nuance entre l’amitié et le lien de parenté. Ca aurait presque pu être du Wes Anderson (c’est d’ailleurs lui qui est à la production) mais non, c’est un film quasi-autobiographique de Noah Baumbach. Moi, j’ai pas de frère, et pourtant, je me suis encore une fois beaucoup reconnu dans le personnage de Walt. J’ai aimé la poésie de certains dialogues, la justesse des acteurs, les chansons de Bert Jansch, Loudon Wainwright et Lou Reed. Il a pas l’air comme ça, mais il est puissant ce film.
De toute façon, je peux pas voir un film sans chercher à tout prix à m’identifier à quelqu’un, à une situation. Ca me rend fou. Et en même temps, c’est un bel exercice. C’est pour cela qu’on lit, qu’on écrit, qu’on regarde les images des autres. Pour espérer croiser quelque chose qui nous ressemble. Et essayer de le comprendre.
J’ai commencé à écrire sur mon voyage. Celui que j’ai fait cet été, en Europe. Je vous ferais partager tout ça, tôt ou tard.
Halloween, je l’ai passé au bord de la mer. Il pleuvait mais ça m’a fait un bien fou.
Beaucoup de brume, le ciel est orange.
Une chanson : "Hold On to Your Friends" (Morrissey)
Beaucoup de brume, le ciel est orange.
Une chanson : "Hold On to Your Friends" (Morrissey)
J’écoute beaucoup Paul Simon en ce moment. J’ai besoin de ces mélodies douces-amères, de son timbre de voix. She’s crazy, she’s got diamonds on the sole of her shoes…
Et Dylan, encore et toujours.
Vous l’aurez compris, je lis, j’écris et j’écoute de la musique. Et je vais bien, en ce moment. En d’autre termes, je suis content du mélange. Et j’ai de la chance.
Peut-être que se sentir bien, c’est vomir des banalités sur son blog.
Dans ce cas, vous m’en voyez désolé.
Moi, je suis ravi…