26 décembre. Jour d'embouteillages dans les services après-ventes, crise de foie en séries, débuts d'épidémies de grippes, bilan d'une année pas très glorieuse... Si on veut attaquer 2009 de manière positive, c'est pas gagné ! Encore une fois, c'est la musique qui vous sauvera. Voici dont une sélection d'albums pour vous remettre sur les rails et terminer l'année en beauté.
Voici donc pour vous la bande des trois J...
1. Jim Noir - Jim Noir
Lui, je l'ai découvert cet été : Jim Noir. Un monsieur qui vient tout droit de Manchester, et qui écrit de drôles de chansons. Certains appelleront ça de la pop électronique psychédélique, moi j'appelle ça de drôles de chansons. Et tout comme mon chouchou Andrew Bird, il joue de tous les instruments et il a une classe pas possible.
Ce premier album sorti il y a deux ans, est une suite de trouvailles, teintées de lumière et de nostalgie, qui réussissent l'exploit de nous surprendre du début à la fin. Le tout est saupoudré de transitions soignées. De l'ensoleillée "I'm Me You I'm Your" à l'entraînante "Eanie Meany", on découvre un nouvel univers, construit avec des mains d'orfèvres. Mention spéciale pour "The Only Way", une ballade somptueuse pleine de mélancolie, mais jamais plombante, car pleine de légèreté. C'est aussi la force de cet album, allier le génie à la légèreté et l'humour, pour ne jamais tomber dans le complaisant et le pompier. Arcade Fire, pour ne pas les citer, devrait en prendre de la graine. A noter également que la pochette est de toute beauté.
Ce Jim n'a de noir que le nom et ses mélodies sont à déguster sans modération, pour transformer la pluie en soleil. Avec un bon jus de pomme, ça passe tout seul !
2. Josh Rouse - 1972
Avis aux mélomanes amateurs de mélodies accrocheuses, aux nostalgiques obsédés par les 70's, ce disque est pour vous. Laissez-vous porter par cette voix douce et sensuelle, par cette basse entraînante, par ces mélodies faussement rétro mais véritablement ensoleillées...
Le soleil entre chez vous d'abord par l'intermédiaire de cette pochette aux tons chaleureux, puis par ces chansons sucrées, mais plus légères qu'elles n'en ont l'air. Car il faudra peut-être plusieurs écoutes pour en saisir toute la subtilité, pour fondre tout au long de ces dix morceaux. Certains donnent envie de taper du pied ("Slaveship"), d'autres de vous lover près d'une belle demoiselle ("Love Vibrations"). La voix de l'américain fait des merveilles sur des titres comme "Under Your Charms", charmeur, sensuelle, réconfortant. Cuivres, pianos, guitare, choeurs, tout est réuni pour nous envoûter, sans laisser aucune fioritures. "Sparrows Over Birmingham" est le sommet de l'album, une douce berceuse qui fait glisser doucement l'album vers la nuit, avec mélancolie bien sûr. Et puis on s'endort paisiblement sur un "Rise" qui comme ne l'indique pas son titre, est apaisé. Apaisant.
Josh Rouse a un talent fou et le monde doit le savoir. Il arrive à nous plonger dans le passé sans sonner rétro, dans un hommage ultime à une période qui l'influence beaucoup. Et il lui rend bien. Mieux que beaucoup en tout cas. Un petit bijou à déguster lors de longues soirées estivales. Avec petite amie, compagne, femme ou amante de préférence.
3. Josh Ritter - The Animal Years
L'amateur de séries télé aura peut-être déjà entendu la voix de monsieur Ritter dans le season final de la saison 3 du Docteur House. Avec la chanson "Good Man". Originaire de l'Idaho, Josh Ritter est un petit génie de la chanson, pratiquant une pop-folk inspirée et facile d'accès. Des mélodies qui enchantent dès la première écoute, et une voix chaleureuse.
"Monsters Ballads" est, comme son nom l'indique, une ballade délicate, qui se déroule tranquillement, tandis que "Lillian Egypt" est un morceau pop sautillant. L'ovni de l'album, c'est "Thin Blue Flame", long de neuf minutes, qui évoque l'"Heroin" du Velvet Underground, version soft... et qui nous amène à "Here at the Right Time", ballade qui clôt l'album, un atterissage en douceur. Le must, c'est "Idaho", chanté en partie a-cappella, qui hérisse les poils de mes bras à chaque écoute. Envie d'allumer un feu de bois...
Bref, des chansons intimistes et généreuses, auxquelles on s'attache très vite...
Josh Ritter n'a pas inventé l'eau chaude et ne révolutionne pas le genre avec cet album, mais a le mérite de nous offrir onze chansons sans réelles faiblesses, qui s'écoutent sans modération.
Voilà, manque plus qu'un petit bilan de l'année 2008, au niveau musical et cinématographique. Bah quoi, tout le monde le fait, pourquoi pas moi ? La prochaine fois si tout va bien. En attendant, bonne crise de foie !
Voici donc pour vous la bande des trois J...
1. Jim Noir - Jim Noir
Lui, je l'ai découvert cet été : Jim Noir. Un monsieur qui vient tout droit de Manchester, et qui écrit de drôles de chansons. Certains appelleront ça de la pop électronique psychédélique, moi j'appelle ça de drôles de chansons. Et tout comme mon chouchou Andrew Bird, il joue de tous les instruments et il a une classe pas possible.
Ce premier album sorti il y a deux ans, est une suite de trouvailles, teintées de lumière et de nostalgie, qui réussissent l'exploit de nous surprendre du début à la fin. Le tout est saupoudré de transitions soignées. De l'ensoleillée "I'm Me You I'm Your" à l'entraînante "Eanie Meany", on découvre un nouvel univers, construit avec des mains d'orfèvres. Mention spéciale pour "The Only Way", une ballade somptueuse pleine de mélancolie, mais jamais plombante, car pleine de légèreté. C'est aussi la force de cet album, allier le génie à la légèreté et l'humour, pour ne jamais tomber dans le complaisant et le pompier. Arcade Fire, pour ne pas les citer, devrait en prendre de la graine. A noter également que la pochette est de toute beauté.
Ce Jim n'a de noir que le nom et ses mélodies sont à déguster sans modération, pour transformer la pluie en soleil. Avec un bon jus de pomme, ça passe tout seul !
2. Josh Rouse - 1972
Avis aux mélomanes amateurs de mélodies accrocheuses, aux nostalgiques obsédés par les 70's, ce disque est pour vous. Laissez-vous porter par cette voix douce et sensuelle, par cette basse entraînante, par ces mélodies faussement rétro mais véritablement ensoleillées...
Le soleil entre chez vous d'abord par l'intermédiaire de cette pochette aux tons chaleureux, puis par ces chansons sucrées, mais plus légères qu'elles n'en ont l'air. Car il faudra peut-être plusieurs écoutes pour en saisir toute la subtilité, pour fondre tout au long de ces dix morceaux. Certains donnent envie de taper du pied ("Slaveship"), d'autres de vous lover près d'une belle demoiselle ("Love Vibrations"). La voix de l'américain fait des merveilles sur des titres comme "Under Your Charms", charmeur, sensuelle, réconfortant. Cuivres, pianos, guitare, choeurs, tout est réuni pour nous envoûter, sans laisser aucune fioritures. "Sparrows Over Birmingham" est le sommet de l'album, une douce berceuse qui fait glisser doucement l'album vers la nuit, avec mélancolie bien sûr. Et puis on s'endort paisiblement sur un "Rise" qui comme ne l'indique pas son titre, est apaisé. Apaisant.
Josh Rouse a un talent fou et le monde doit le savoir. Il arrive à nous plonger dans le passé sans sonner rétro, dans un hommage ultime à une période qui l'influence beaucoup. Et il lui rend bien. Mieux que beaucoup en tout cas. Un petit bijou à déguster lors de longues soirées estivales. Avec petite amie, compagne, femme ou amante de préférence.
3. Josh Ritter - The Animal Years
L'amateur de séries télé aura peut-être déjà entendu la voix de monsieur Ritter dans le season final de la saison 3 du Docteur House. Avec la chanson "Good Man". Originaire de l'Idaho, Josh Ritter est un petit génie de la chanson, pratiquant une pop-folk inspirée et facile d'accès. Des mélodies qui enchantent dès la première écoute, et une voix chaleureuse.
"Monsters Ballads" est, comme son nom l'indique, une ballade délicate, qui se déroule tranquillement, tandis que "Lillian Egypt" est un morceau pop sautillant. L'ovni de l'album, c'est "Thin Blue Flame", long de neuf minutes, qui évoque l'"Heroin" du Velvet Underground, version soft... et qui nous amène à "Here at the Right Time", ballade qui clôt l'album, un atterissage en douceur. Le must, c'est "Idaho", chanté en partie a-cappella, qui hérisse les poils de mes bras à chaque écoute. Envie d'allumer un feu de bois...
Bref, des chansons intimistes et généreuses, auxquelles on s'attache très vite...
Josh Ritter n'a pas inventé l'eau chaude et ne révolutionne pas le genre avec cet album, mais a le mérite de nous offrir onze chansons sans réelles faiblesses, qui s'écoutent sans modération.
Voilà, manque plus qu'un petit bilan de l'année 2008, au niveau musical et cinématographique. Bah quoi, tout le monde le fait, pourquoi pas moi ? La prochaine fois si tout va bien. En attendant, bonne crise de foie !