Dylanesque

Don'tLookBack

Samedi 27 décembre 2008 à 14:03

Comme promis, voici mon bilan à moi de l'année 2008. Je commence avec le cinéma. Et un top 5. C'est évidemment très subjectif, une collection de films qui m'ont marqués cette année, souvent car ils évoquaient en moi quelque chose de très personnelle. Vous retrouverez ces films dans d'autres bilans, à d'autres endroits, mais chacun aura sa manière de vous expliquer ce qu'il leur trouve. 

1. Into the Wild
Même si le tapage promotionnel autour de ce film m'a un peu casser les pieds, il n'empêche que je me suis rarement autant investi dans le visionnage d'un film autant qu'avec celui de Sean Penn, sorti en janvier 2008. Ok, le choix de l'acteur peut laisser à désirer, mais le gamin se débrouille pas trop mal avec le recul. Ok, il y a parfois abus d'effets visuels, histoire d'en mettre plein la tronche du spectateur et faire voir qu'on a des gros moyens pour filmer les grands espaces américains. Mais cela n'enlève rien à l'histoire humaine raconté ici, simple et dépouillée de superflu. Passioné comme je vous l'avais déjà expliqué par les romans de J.Kerouac, J.London, et les road-movies en général, "Into the Wild", qui est lui-même un mélange inspiré par ce genre de romans et les films de routes, avait tout pour me plaire. Et il a touché dans le mille. Me laissant avec une boule dans le ventre, et plus qu'une envie en tête : à quand mon tour ? 



2. Juno
Ce film n'est pas un chef d'oeuvre cinématographique. C'est le film d'une génération. L'un des portraits les plus réussis de l'adolescence depuis "Breakfast Club" dans les années 80 (et la série "My-So Called LIfe"). Grâce à une gallerie de personnages tous plus attachants les uns que les autres, un cast talentueux (Ellen Page en tête) et une bande-son quasiment parfaite, Jason Reitman signe là un petit film indé qui a la même saveur maladroite que les albums de Kimya Dawson, et qu'on ne se lassera jamais de revoir, encore et encore, tellement c'est juste, tellement c'est drôle. Et sincère. 

3. The Darjeeling Limited
Wes Anderson n'a m'a jamais déçu. De "Rushmore" à "The Darjeeling Limited", en passant par l'inoubliable "The Royal Tenenbaums", tous ses films sont pour moi des contes merveilleux, qui ont illuminés régulièrement ma vie de cinéphile. Certains diront que lorsqu'on a vu l'un de ses films, on les a tous vu. En effet, M.Anderson a un univers très marqué, avec une famille d'acteurs récurrent (Bill Murray, Owen Wilson) et toujours le thème de la famille. Des tics visuels également : le ralenti, les plans larges, les chansons des Stones... Ce nouvel essai n'échappe pas à la règle, et amène le spectateur en Inde, où trois frères vont devoir retrouver leur fraternité et leur propre identité. Servi par un cast qui s'en donne à coeur joie (content de voir Adrian Brody jouer la comédie), cette fable exotique (l'Inde en carton-pâte fonctionne merveilleusement bien) est un hymne à l'amitié et à la liberté, plein de couleurs et de saveurs, habillé par les Kinks. Un film enchanté et enchanteur. 



4. J'irai dormir à Hollywood
"Quand rien n'est prévu, tout est possible", voilà le crédo d'Antoine de Maximy, explorateur du monde et de l'humain. Muni de ses caméras, il part cette fois-ci pour un tour des Etats-Unis et nous entraîne dans un voyage passionant. Encore une fois, Kerouac, London et compagnie flottent dans l'air de ce road-movie artisanale et improvisé. J'aurais tellement à dire sur De Maximy, son film, ses émissions, tout ce que cela m'évoque, m'inspire. Mais le mieux c'est encore d'aller voir tout ça et de se prendre au jeu. Un jour, j'irais dormir à Hollywood. Promis. 

5. The Visitor
Une jolie surprise, l'automne dernier, à la vision de ce film sans prétention, qui n'a pas bénéficié d'une grande promo. Et qui comme les autres films de cette liste, touche juste, là où il faut. D'abord, Richard Jenkins (le père dans Six Feet Under), parfait dans ce rôle aussi austère qu'attachant. Tout comme le film, très sobre, mais qui s'avère être une belle histoire d'amitié, tout en évoquant avec finesse le problème de l'immigration aux Etats-Unis. Avec la musique comme échappatoire.



Voilà, ce n'était qu'un apercu des films qui ont retenu mon attention cette année. On peut également citer "Be Kind Rewind" de Michel Gondry, que j'évoquerais en détail plus tard. "Vicky Christina Barcelona, le dernier Woody Allen, un conte sensuelle et délicieux, avec des actrices qui ne le sont pas moins. "Shine a Light" de Scorscese, parce que les Stones sur grand écran, ça en jette toujours ! Et "Tropic Thunder", un film résolument inventif et drôle. Voilà, je m'attaque au bilan musical très bientôt !

Par Costellojude le Samedi 15 août 2009 à 23:47
Into the wild : une révélation. Il y a tellement de choses à dire sur ce film et sur cette histoire... Plutôt que de longs de discours, l'esprit du film peut peut être résider dans une citation de Thoreau, elle même évoquée dans le long métrage : "plutôt que l'amour, la célébrité, la foi, l'argent, plutôt que la justice donnez moi la vérité"
Par Costellojude le Samedi 15 août 2009 à 23:57
ps : ne surtout pas zapper la fabuleuse BO d'Into The Wild, chantée par Eddie Vedder membre de Pearl Jam. (coup de cœur pour les chansons guaranteed et society)
Par Research Paper writing le Jeudi 19 avril 2012 à 16:09
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