Dylanesque

Don'tLookBack

Samedi 23 janvier 2010 à 23:18

C’est peut-être une mauvaise habitude, mais je ne vois pas comment vous parler de cet album sans vous parler de moi. C’est impossible pour moi d’être objectif et de faire abstraction de mes souvenirs pour évoquer Dylan en général. Mais là, je crois bien que c’est pire. Puisque c’est le premier, le disque fondateur, celui qui a non seulement changé mon horizon musical, mais aussi personnel.

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Pas la peine de faire de grands discours, de disséquer les textes, d’analyser l’histoire et le son du disque, non, c’est déjà fait, ça sert à rien. Je pourrais me lancer dans une longue chronique, ne rien oublier. Mais je manque de mots, je manque de recul aussi. Alors je vais me contenter en quelques lignes, si vous le voulez bien, d’effleurer la solide relation qui me lie à ce monument, je vais vous expliquer sans détachement pourquoi « Highway 61 Revisited » est mon album favori. Pas mon album favori de Dylan. Mon album favori, point.

C’est une histoire de hasard. Une rencontre. Comme il y en a eu beaucoup cet été là. En 2006, à l’aube de mes seize piges. Kerouac d’abord. Rimbaud ensuite. Et puis ce soir là, Dylan. La suite logique. Pas cliché, mais presque. C’est donc par hasard que ce soir là, enfin cette nuit-là, je suis déjà bien fatigué, je pose mon cul devant la télé, et qu’un gringalet chevelu vient me foutre une claque à la gueule alors que je commençais à roupiller. « How does it feeeeel ? » Et Dylan fait irruption dans ma vie. Il crève l’écran et me fait signe. Je prends pas la peine de plonger le nez dans mon programme télé, je suis hypnotisé. Les images défilent à toutes allures, des noms et de vieilles chansons dans tous les sens, l’histoire d’un pays et de son folkore est revisité et j’enregistre tout ça en me disant, ouais, voilà, c’est ce qu’il me manquait, c’est ce que je veux écouter, c’est de là que ça vient, ouais, c’est parfait, je peux pas passer à côté, c’est beau. Et surtout, il y a ce type, Bob Dylan, dont j’avais déjà croisé le nom, mais pas les chansons. Alors il chante, enfin il marmonne, il beugle, il tire la gueule, il est plein de malice et d’esprit, il sait viser juste, taper là où ça fait mal, le sens de la formule, c’est un poète, un gars qui a du style, un putain de charisme, je veux être lui. Tout ça s’entrechoque dans mon esprit d’adolescent en quête de modèles, d’influences. C’est magique. Je suis sous le charme. Je ne comprends pas tout, mais je ne perds pas une miette de « No Direction Home », sans savoir de quoi il s’agit. Je me persuade que ce Dylan est mort, que ce documentaire raconte ses dernières heures, sa dernière tournée. Mais alors c’est qui celui-là, le vieux, qui lui ressemble drôlement ? C’est étrange mais fascinant. C’est Dylan. Il n’est pas mort et je ne vais pas tarder à m’en rendre compte. Je ne vais pas tarder à en savoir plus. Mais pour l’instant, je m’enfile les trois heures du film, je lutte pour suivre les aventures de Dylan, de la jeunesse à Duluth jusqu’à la tournée infernale de 1966. Et ça me parle, ça me bouleverse de le voir tout seul, dans un rayon de lumière, appeler l’homme au tambourin et souffler dans son harmonica. De le voir combattre des moulins avec sa guitare et des torrents de mots qu’il vomit sur son public. « How does it feeel ? ». Bouleversant ouais…

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Mais pas autant que la semaine suivante, quand lorsqu’un séjour en Bretagne (oui, celui qui a été le tournant de ma jeune vie, vous vous souvenez ?), je cours à la Fnac de Lorient pour m’acheter le premier album de Dylan qui me tombe sous la main. Parce que les images du documentaire m’obsède, me hantent la nuit et que j’ai gardé ces drôles de chansons en tête. Et celui qui me tombe sous la main, dans un bac à soldes, c’est « Highway 61 Revisited ». Ca aurait pu être un autre, ça aurait pareil (m’enfin avec « Down in the Groove », pas certain). Je le retrouve Dylan, avec son air arrogant sur la pochette, l’air de dire « tiens te revoilà toi, et bah écoute ça mon petit… ».

Alors j’écoute. J’enfile la galette dans mon baladeur et j’écoute. Mais une fois passé la folie qui m’empare avec « Like a Rolling Stone », je suis un peu déçu. Le reste est encore trop dense, trop bavard pour mes jeunes oreilles, je n’accroche pas, ce n’est pas immédiat. Je m’ennuie un peu et je me dis que je ne mérite pas cette musique, que je ne suis pas capable d’apprécier. Le disque se repose quelques jours dans le lecteur, et Dylan continue de me défier, de loin.

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Faudra attendre le 10 août, jour de mon anniversaire. Je vous avait raconté comment ce jour là, j’avais décidé sur un coup de tête de passer ma journée sur la route, pour la première fois, pour voir comment c’est d’être comme une pierre qui roule. Une journée, c’est peu, mais à l’époque, c’était déjà beaucoup et ça m’a fait un bien fou de me retrouver seul, sans direction, à jouer le vagabond du bac à sable. Je vous ai raconté comment Phoenix a accompagné mon périple. Et bien « Highway 61 » aussi. « Highway 61 » surtout. C’est d’une ampleur bien plus énorme que cette découverte. Plus énorme que les Strokes ou que les Beatles pour un gamin comme moi. C’est décisif et ça se passe ce jour-là entre Plouharnel et Carnac.

L’album, je l’avais surtout embarqué pour pouvoir écouter « Like a Rolling Stone » jusqu’à plus soif, jusqu’à le connaitre par cœur et sentir me pousser des ailes en gambadant au son du titre qui allait devenir et est toujours, la chanson la plus puissante, la plus évocatrice que je connaisse, celle que j’ai le plus écouté. Partout, n’importe comment, n’importe quand, il suffit que j’entende la détonation du début pour que mon cœur se serre et que je me retrouve propulsé dans ce torrent infatigable qui m’est si cher, si familier. Je marche ce jour-là et je l’écoute, je l’écoute, jusqu’à plus soif, jusqu’à oublier de la remettre au début et de donner, malgré moi, une deuxième chance au reste de l’album, jusque là  obscur et inaccessible.

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Et par miracle, voilà que ces chansons se battent pour me convaincre, me rentrer dans la peau, m’appartenir. Voilà qu’au bout de plusieurs écoutes, je marmonne le blues grande vitesse de Tombstone, j’interpelle Mister Jones en remuant les doigts sur un orgue invisible, je fais à la cour à Jane et je me promène sur l’Allée de la Désolation. J'avais jamais entendu une chanson aussi longue, la poésie ne m'avait semblé aussi puissante que lors de cette escapade hypnotisante, aux milles images, aux milles personnages. J’apprends à apprivoiser « From a Buick 6 » et son son strident, ses guitares qui ne caressent pas dans le sens du poil, mais qui dérangent, avec cette voix qui ne chante pas mais vous gueule dessus, vous appelle, comme sur le documentaire de Scorcese. Je déambule dans les patelins les plus paumés en essayant de déchiffrer ces textes, en m’imprégnant de tout ça, du blues de Tom Thumb. Le disque passe en boucle et je suis déstabilisé à chaque écoute, tout en me sentant de plus en plus attaché à Dylan et sa galerie de personnages, d’Ophélia et son corset de fer à la douce Melinda. Ce phrasé, cette manière de balancer les mots avec un mélange d’intensité et de nonchalance me donne des frissons, « she speaks good english and she invites you up into her room », « he looked so immaculately frightful as he bummed out a cigarette », et j’en passe. J’apprends des mots, je deviens grand.

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Finalement, parler de ce disque m’a fallu plus de temps que je ne l’aurais imaginé. Mais si je vous parle de ma vie, de mon insignifiant voyage de gosse, de ma sensibilité à fleur de peau, si je vous rabâche toujours la même chose, c’est qu’encore aujourd’hui, la magie n’a pas disparu. C’est que toutes ces émotions ressentis à l’écoute d’ « Highway 61 Revisited », sur les routes bretonnes, sont restés intactes. Et que ce disque est mon album d’île déserte, mon album phare, le seul et unique album. Alors après bien sûr, il y en aura d’autres. Il y aura « Desire », « Blood on the Tracks », « Blonde On Blonde » et tout le reste, et pas que du Dylan bien entendu. Des disques inoubliables, inclassables, gravés en moi, des disques Madeleine de Proust, j’en ai un bon paquet. Mais j’ai surtout celui-ci. La plus belle et la plus intense aventure musical qui me soient tombé dessus. Plus une journée ne se passe depuis sans que Dylan soit dans mes parages. 
 

Par pelote le Samedi 23 janvier 2010 à 23:26
Fiou, ton article là, il est très beau. Un des meilleurs que j'ai lu évoquant un artiste, un album. Ce qui m'intéresse, ce n'est pas les mots techniques qu'on utilise pour qualifier la musique et les références à chaque ligne qui donne une idée de sa culture, c'est l'expérience qu'on vit grâce à la musique. Et là, tu as fait très fort.
C'était un plaisir de te lire.
Et j'ai envie de dire quand même que derrière ta sensibilité pour la musique, les mots aussi te vont bien.
Par dylanesque le Samedi 23 janvier 2010 à 23:30
Merci à toi, ça me fait grandement plaisir ce que tu dis, et ça m'encourage surtout. Ca faisait un moment que je voulais parler de cet album et j'ai essayé sans succès de nombreuses fois. Et puis ce soir, je sais pas, c'est venu comme ça, sans prévenir. Si tout va bien, la même chose se produira pour "Desire", "Blonde on Blonde" ou bien "Blood on the Tracks". Encore merci pour être fidèle à mon blog et pour tes commentaires toujours sympathiques !
Par pelote le Samedi 23 janvier 2010 à 23:44
Oui, parfois, sans trop savoir pourquoi, c'est le moment. Ce qui nous était difficile voire impossible jusque là apparaît comme simplement évident, ça se déroule presque "tout seul". Souvent, ça fait du bien je trouve.
Ne me remercie pas trop, au fond, je n'y suis pas pour grand chose moi! : )
A bientôt m'sieur dylanesquissime =)
Par Danielle le Dimanche 24 janvier 2010 à 12:06
Je suis une immense et inconditionnelle fan de Dylan depuis fort longtemps, je n'ai donc pas ton âge... et c'est pourquoi je voulais te dire que je suis toujours ravie quand de jeunes ados découvrent Dylan,étant donné qu'en France il est assez méconnu du jeune public,contrairemant à Elvis Presley ou les Beatles qui eux sont bien connus!Par ailleurs ton article est très bien écrit,très bien raconté,tu as bien su rendre le cheminement et l'évolution de ta découverte et de ses effets sur toi.Je pense que Dylan est un artiste unique et incomparable,et je citerai Clinton Heylin,critique de musique anglais, qui a beaucoup écrit sur Dylan et qui a dit:"dans la musique moderne,il y a Dylan et puis il y a les autres..."
à partir de là,je pense aussi que si on est fan de Dylan c'est aussi différent que si on est fan de quelqu'un d'autre!Voilà encore pourquoi tu as pu communiqué à travers ton article l'"effet Dylan"reconnaissable de tous les fans.
Ma dernière citation est de Mark Knopfler("Dire Srtaits")qui lui aussi est fan depuis son adolescence et qui a dit:
"être fan de Dylan c'est tout écouter en boucle,tout disséquer,c'est un travail à plein temps." JE SUIS FAN.
Par un beatnik le Dimanche 24 janvier 2010 à 13:18
bonjour,
la premiére fois que j'ai vu ce blog je me suis dit un fan de dylan c'est rare de nos jour.Mais en y regardant de plus pres (et de plus en plus souvent) j'ai decouvert des musique (merci pour noah and the whale los campesinos et les autres...) ; mais aussi une culture musicale gargantuesque (pour ne pas dire dylanesque); et surtout un talent pour l'ecriture et la description d'emotion (on sent l'influence kerouac ou je me trompe) tu devrait ecrire un livre!
enfin bref ce blog m'a vraiment interresser mais ce qui m'a vraiment frapper c'est la similarité de nos gout: moi aussi je suis un enorme fan de dylan (d'ailleurs je pensais que personne ne pouvais etre plus fan que moi mais la tu ma battu) je suis kerouacophile (je suis breton comme lui) londonmania (John barleycorn enorme!) j'adore antoine de maximy c'est mon dieu! mais surtout toutes les musiques que j'ai decouvert ici je les est adorée du debut à la fin.
Pour en venir au coeur du sujet ce qui m'a decidé à t'envoyer un message c'est cette article sur ta decouverte de dylan avec highway 61 et là je me suis c'est "presque" moi.presque parce que highway pour moi c'est le deuxieme.
Pour moi le declic dylan (bon j'te raconte m'a vis mais c'est justement parce que comme toi elle a ete transfomer par le phenomene ZIM) a commencer par un voyage en aout 2008 dans l'ouest americain et je me suis dit avant le depart je vais me prendre un bouquin et une BO qui vont bien avec le road trip, frisco le midwest... Bon pour le livre t'a surement deviner ma bible SUR LA ROUTE. Et pour le cd en regardant dans les bacs de la fnac je vois dylan que je connaissai comme tout le monde de nom et deux trois musique (et comme tout le monde je croyais qu'il etait mort)et la je tombe sur cette pochette en noir et blanc avec un dylan serieux et misterieux et je me dit pourquoi pas ca sa irait bien pour une BO.et bien sur c'est le coup de foudre sur les routes desertiques de l'ouest sur la death valley en passant par yosemite et san fransisco (la ville beat):THE TIMES THEY ARE A CHANGIN'.bien sur comme toi aprés j'ai decouvert tous les autres mais c'est sur que celui la restera pour toujour mon preferé (et cela dit en passant je sais pas si t'a déja fait un article sur lui mais ce serait genial sinon).
Pour en revenir à highway 61 il y a quand méme mes 2 musiques preferée de dylan dedans: queen jane et surtout le magnifique desolation row.Cette derniere je pense que c'est la musique pour laquelle je suis le plus obnubilé passionné emu transporté... et j'en passe c'est une musique gigantesque un hymne à la poesie beat ; comme le disait si bien dylan cela devrait etre l'hymne américain.
Enfin je m'egare; tout ca pour te dire que j'adore ce que tu fait continu continu continu! moi je te suivrai jusqu'au bout (du blog..) et t'inquiete pas pour tes etudes ta toute la vie pour ca (moi aussi je galere ha etudiants poil au dents! hé on est de la méme année 90)
et si tu veut me contacter (faut vraiment que t'es rien à faire mais bon on sait jamais)tiens==>alex_mirage@hotmail.fr
he bien bonne continuation et... vive Dylan! vive la musique! vive le folk! vive Jack Kerouac! vive Jack London! vive Jack Daniel! vive lucky strike!
et TCHAO.
Par dylanesque le Dimanche 24 janvier 2010 à 13:29
WOW ! Merci à vous deux pour vos deux commentaires élogieux, ça me fait beaucoup beaucoup plaisir ! Et ça me motive à continuer surtout ! Alex, je risque surement de t'envoyez un mail prochainement, je sens qu'on a plein de choses à se raconter ! Alors merci pour vos commentaires, n'hésitez pas à m'écrire pour en savoir plus et à très bientôt !
Par Danielle le Dimanche 24 janvier 2010 à 20:02
Hello again,
Puique vous aimez tous les 2 cette magnifique "Desolation row",je vous propose une très belle version live de 1995,concert à Birmingham:

http://www.youtube.com/watch?v=obV9_trP8Zk

voici 2 autres videos très interessantes :

1) "don't think twice it's alright",concert à Cardiff en 2000,avec un superbe solo de Dylan à l'harmonica,à la fin!

http://www.youtube.com/watch?v=3mdXU


et puis aussi une version très "changée" de "Positively 4th street" que j'adore,concert à Liverpool en 2001:

http://www.youtube.com/watch?v=VAmVvF3T2ag

Enjoy!!!
Par dylanesque le Dimanche 24 janvier 2010 à 20:37
Merci pour tout ces liens Danielle !
Par Danielle le Dimanche 24 janvier 2010 à 21:08
De rien.Si je peux répondre à certaines questions concernant Dylan,je le ferai avec plaisir! et comme je réécoute tout Dylan en boucle,voici "mon Dylan du jour": la chanson "going,going,gone" version originale de l'album "Planet Wave",1973. Je connaissais moins cette version,car j'avais l'habitude d'écouter plutôt la version live de l'album "Dylan at Budokan",1978,qui est aussi superbe mais très différente

http://www.youtube.com/watch?v=5xXdwOGNn0E

au cas où tu ne le saurais pas il y a un très bon site :
"traduction des chansons de Dylan en Français",fait par des fans de la première heure et très "pro",mais ce qui est aussi interessant dans ce site c'est que les chansons sont présentées en anglais avec la traduction à côté,et puis pour un certain nombre de chansons il y a un commentaire en haut qui est toujours interessant par rapport à l'époque où Dylan a écrit telle ou telle chanson,et par rapport à certains contextes particuliers.
à bientôt,pour un autre "Dylan du jour".
Par Dontthink le Dimanche 31 janvier 2010 à 19:48
Je rêve, depuis des mois, des mois, des mois, de voir le film No Diretion Home de Martin Scorsese. Malheureusement, ma non-trouvaille est indicible.

J'ai pris beaucoup de plaisir (de joie ; of course) à lire cet article. Desolation Row, petit clin d'oeil en français dans ce texte, sans explications pourtant, m'a fait sourire.
Mon album préféré est Desire.
Moi aussi, pourquoi ? Ce serait parler de moi, de ce que j'ai vécu dans & avec cet album.
Le tout premier que j'ai écouté. Ma toute première chanson, même. La plus élaborée qui soit dans ma jeunesse qui ne connaissait encore rien à l'art de la musique : Joey.
J'me souvenais, elle me donnait envie de fumer un joint.
Je l'ai écoutée en boucle, sans relâche. J'ai voulu aller plus loin, & j'aie eu de sacrées surprises ; tellement bonnes.
J'ai lu sa biographie trois fois. Maintenant, je bouquine ses Chroniques. C'est tellement.. Bob Dylan, c'est comme une vague iridescente sur mon âme pénétrée d'ombres ; la douleur.
Je ne peux que m'y complaire.
Par dylanesque le Dimanche 31 janvier 2010 à 20:06
Dans mes prochaines chroniques : "Desire", rendez-vous donc très bientôt !
Par Dear.God.Make.Me.A.Bird le Vendredi 21 mai 2010 à 21:57
Dis moi, je ne saisis pas le principe de ce blog ? Dylan, c'est bien toi ? Parce que tu en parles à la troisième personne... Bouh.
Par dylanesque le Vendredi 21 mai 2010 à 22:49
Dylanesque c'est moi. Dylan, c'est Bob Dylan.
Voilà !
Et merci pour tout tes commentaires !
 

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