Dylanesque

Don'tLookBack

Vendredi 12 février 2010 à 18:56

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Revoilà Turner Cody, le plus attachant des bardes country-folk venus de New York ! Avec une nouvelle collection de chansons impeccablement produit par David-Ivar, celui qui avait recruté l'artiste pour être le bassiste d'Herman Düne. Neman et toute l'équipe de "Giant" sont également présent autour du troubadour barbu, apportant percussions, cuivres et chaleur à ce nouvel opus, qui je l'espère, permettra à Mister Cody de marquer un peu plus les esprits dans nos contrées.

Plus décontractée et confiant que jamais, Turner aligne des morceaux hors du temps, brassant une multitudes d'influences, peignant avec humour et délicatesse des échecs amoureux, des voyages à la Nouvelle-Orléans, et des siestes au bord du Mississippi. Chaque morceau est une petite escapade en plein air, la fenêtre ouverte, les cheveux berçés par une brise printanière. "Forever Hold", "Nobody Like You", "Window's On Atlantis" pour ne citer que ceux-là, sont de légères vignettes country qui se savourent avec un plaisir non contenu. On a qu'une envie, c'est d'aller rejoindre le barde de Brooklyn et le suivre pour une paisible traversé du continent Américain, guitare en bandoulière et en sifflotant "Au Revoir", morceau le plus décalé, clou du spectacle.

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Du bel ouvrage, tout en langueur, plus chaleureux que jamais. Comme si l'on avait affaire à un nouvel album d'Herman Düne, avec en guest star : le Band, Johnny Cash, Townes Van Zandt ou bien Gordon Lightfoot. Malgré cet héritage étouffant, Turner Cody garde la tête froide et n'a pas à rougir de la comparaison. Il a atteint un niveau de maitrise rarement égalé par ses contemporains, tout en gardant sa modestie et une profonde sincérité. Chapeau !
 

Par S. le Dimanche 28 février 2010 à 20:09
Tes chroniques des disques de Dylan sur xsilence m'ont donné envie de jeter une oreille sur les albums de Bobby. Alors j'ai acheté Blonde on Blonde mais y a un truc qui fait que je n'ose pas l'écouter. Je sais pas pourquoi mais j'ose pas.
Enfin j'étais pas venue ici pour te raconter ça, non, j'étais venue ici pour te remercier. J'te connais pas, tu m'connais pas mais j'avais envie de te remercier.
Par literature review le Mardi 10 avril 2012 à 16:02
To me education is a leading out of what is already there in the pupil's soul. To Miss Mackay it is a putting in of something that is not there, and that is not what I call education. I call it intrusion.
 

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