Dylanesque

Don'tLookBack

Lundi 22 décembre 2008 à 15:31

C'EST L'HIVER !

DEPUIS HIER !

TOMBE LA NEIGE !

Non, sérieusement, je suis là pour vous parler de choses qui ont de l'importance. Pas du temps qu'il fait. Pour ça, je vous conseiller d'aller discuter avec votre coiffeur, il se fera un plaisir de vous décrire au détail près le changement de température, jour après jour. Moi, je vais vous parler d'une chanson miraculeuse et de Noël. 



Jeudi, c'est Noël. Alors comme tous les ans, les gens enguirlandent un arbre artificiel et pompent l'énergie de la planète en illuminant chaque coin de rue. Youpi ! Paix sur la terre ! Tout ira mieux l'an prochain ! Bah ouais mais non. Parce que l'an prochain ça sera pire. Avec la crise économique, va falloir alléger le budget cadeau. Le jambon blanc Bien Vu va remplaçer la dinde fourrée. Et bonne année grand-mère !
Bon j'arrête de jouer les cyniques, ça me va pas. Parce que moi, j'aime bien Noël. Ca me réchauffe le coeur. J'ai conscience de l'aspect commercial et de la supercherie organisé que représente les fêtes (le Père Noël, il existe même pas d'abord!), mais je sais pas, c'est un truc qui remonte à l'enfance j'imagine, je peux pas m'empêcher de me réjouir en décorant mon appartement, en me promenant dans la froideur de décembre, en laissant cet vague glaciale m'emmener loin de mes révisions pour les partiels... 
Voilà, si maintenant on vous pose la question "Dylanesque, est-ce-qu'il aime bien Noël", vous pourrez répondre oui. Et vous rajouterez, sur un ton condescendant, cette citation du chanteur des Flaming Lips, extraite du dernier Rock&Folk, résumant assez bien ma position.

"Son aspect religieux ne m'intéresse pas. Noël représente surtout une joie intérieure, que chacun se crée. Les gens sortent s'acheter un arbre pour le décorer avec des guirlandes lumineuses, puis ils appelent ça un sapin de Noël. Ce n'est qu'un arbe idiot, mais qui devient objet magique. Tout le monde peut devenir le Père Noël. Je me fiche de la résurrection du Christ, mais Noël est une fabuleuse machine à générer de la joie". 



En parlant de Noël, je voulais évoquer avec vous une chanson miraculeuse. De manière générale, si on veut passer un Noël musical de bon goût, rien de tel que Billie Holiday, le "Christmas Album" de Sufjan Stevens" ou bien un petit "I'll Be Home for Christmas" de Frank Sinatra. Personellement, moi c'est les Beatles. Encore et toujours. "Il change jamais de disque ce Dylanesque?". Bah en fait, musicalement parlant, je fonctionne par saison. Les Beatles, c'est l'hiver. Les Stones l'été. Au printemps et à l'automne c'est très varié. Et Dylan, c'est toute l'année. 
Donc pour l'instant, nous parlerons des scarabées. Et de ce qu'ils ont fait de mieux, la chanson qui nettoie toutes les oreilles, la chanson magique : "Rain" ! Sorti en 1966, en face B de "Paperback Writer". Première utilisation des bandes inversés, la basse éclatante de Macca, les voix qui se mêlent à la perfection, Ringo qui explose sa batterie, le clip ensoleillé, et un appel à la méditation. 

"I can show you that when it starts to rain,
Everything's the same.
I can show you, I can show you.
Rain, I don't mind.
Shine, the weather's fine."


Un soleil d'hiver... 

Samedi 20 décembre 2008 à 21:33

J'ai découvert Jack Kerouac à l'âge de quinze ans et ses livres ont changés ma vie. Ca sonne comme un cliché, c'est surement arrivé à pas mal adolescents en quête de leur identité, mais c'est un fait, quelque chose qui fait partie intégrante de mon univers. Ce thème de la route, des grands espaces, de l'aventure humaine, qui ne me quitte jamais. Une obssession. Plus je relis "Sur la Route", "Les clochards céléstes" ou "Big Sur", plus ma frustration grandit, et mon envie de tout quitter pour un road-trip grandit. Mais que faire ? Ronger son frein en attendant la fin des études, ou succomber ce désir d'évasion ? Chaque chose en son temps.

"Les seuls gens qui existent sont ceux qui ont la démance de vivre, de discourir, d'être sauvés, qui veulent jouir de tout dans un seul instant, ceux qui ne savent pas bâiller". (Jack Keroucac, Sur la Route). 



Après avoir fait le tour de la bibliographie de Kerouac (il ne me manque plus que sa correspondance à vrai dire), je me suis penché cette année sur le cas de son aîné, Jack London. "La Route" et "Carnet du Trimard" sont deux récits relatant les vagabondages du jeune écrivain - qui ne l'est pas encore -, à la fin du 19ème siècle, dans une Amérique rempli de chemins de fer, de bandits des grands chemins et de "taureaux" (les forces de l'ordre) qui veulent sa peau. Non seulement ces aventures sont le miroir d'un écrivain en devenir, mais elles sont surtout un fabuleux appel à la liberté qui a illuminé une nouvelle fois ma poche à rêves. Quand est-ce que mon tour arrivera ?

Plus récemment, c'est un documentaire qui a attiré mon attention et ravivé mon désir d'évasion. Déjà passioné par les aventures du baroudeur dans l'émission (la meilleure du PAF selon moi) "J'irais dormir chez vous", je me suis précipité en salles pour assister au "J'irai dormir à Hollywood" d'Antoine de Maximy. Encore un pari fou, traverser les Etats-Unis, muni de ses caméras gadgets, au jour le jour. Facile pour ce baroudeur de première, véritable héros pour moi, un modèle incontournable. Dans une salle quasiment vide, je me retrouve face à la projection de mes rêves : le tour de l'Amérique, la bande son idéal, les rencontres, les aléas du voyage... La larme à l'oeil face à cet homme condammé à la prison, profitant de sa dernière journée de liberté pour aller pêcher. Le sourire face à ce vieillard new-yorkais, ancien acrobate qui fait des étirements dans Central Park. La peur au ventre en Nouvelle Orléans. Tout est attachant dans ce documentaire, et j'aurais voulu que jamais ça ne se termine. La rencontre final est une conclusion parfaite. Le coup du corbillard, un hommage, voulu ou pas, à Six Feet Under ? Mes souvenirs du film s'emmêlent et pas possible de vous en faire une critique inspiré et clair. C'est tellement personnel ce que je ressens, tellement ancré au fond de moi-même. Antoine de Maximy a le plus beau métier du monde. Je suis jaloux. Et en même temps, je suis encore jeune, pas vrai ?

 

J'écoute le blues de Robert Johnson, je jalouse le héros de Sean Penn dans "Into the Wild". Je m'enfile des road-movies à la pelle. Je relis Kerouac, London. J'attends. Mon tour viendra, j'en suis certain. 

Jeudi 18 décembre 2008 à 17:53

One… Two… Three…. Four 

(roulement de tambour)
 
Hola! Bonjour! Hello!
 
Voici un blog tout beau, tout nouveau!
 
Avec des vrais mots dedans et de jolies images !
 
Spécialement pour toi, jeune internaute égaré !
 
Si tu sais que Belle & Sebastien n’est pas qu’un feuilleton avec un petit garçon et un chien…
 
Si tu sais que Cat Power n’est pas une marque de nourriture pour chats…
 
Ce blog est fait pour toi !
 
Va falloir t’habituer à venir régulièrement ici, tu le regretteras pas !


 
D’abord, j’arrête les phrases exclamatives.
 
Ensuite, je fais les présentations. Je vous dirais pas mon vrai prénom parce qu’il ne sera pas ici question de vous raconter ma vie (comme j’ai déjà pu le faire sur un blog précédent, j’étais alors jeune et candide – il y a six mois quoi…) mais m’amuser à commenter ce qui m’entoure, à vous faire partager mon univers. J’en entends déjà qui râle : « oh l’autre s’il croit qu’on en a quelque chose à foutre de son univers ! ». Comme si vous aviez le choix. Venir sur ce blog va très vite devenir vital pour vous. Une véritable obsession. Passe le message à ton voisin : « le blog de dylanesque, c’est trop la hype, man !» (dédicace à mes lecteurs jamaïcans, qui savent faire tourner, je leur fais confiance).
 
Dylanesque, c’est mon pseudo. Que j’ai volé à Brian Ferry et son album de reprises consacré à Mister Dylan (le vrai, le seul, l’unique). Dylan, c’est mon obsession, va aussi falloir vous y faire. D’ailleurs ce blog sera le lieu de toutes mes obsessions. Appelons ça des passions. Et ça concerne aussi bien mes passions musicales, que cinématographiques, télévisuelles, littéraires et gastronomiques (je prépare une thèse sur les vertus du trempage de BN chocolat dans le thé fruits rouges).
 
Mes articles, je ne vous promet pas de les pondre tous les jours, ni toutes les semaines. On verra, ce sera selon l’humeur. Ils pourront être très longs, très courts, je veux pas le savoir. Miroir d’un génie éclatant parfois. Mauvais, souvent. Leurs titres seront souvent en anglais, histoire de me la péter et de faire bien. Des titres de chansons, des citations, tout ça. Au niveau du contenu, je vais essayer de me faire plaisir. Et puis vous êtes là pour me dire ce que vous en pensez, pour m’envoyer des fleurs ou des cailloux, au choix.
 
Quelques petites précisions avant de rentrer dans le vif du sujet, prenez des notes :
-          Tout ce que je dis est vrai
-          L’objectivité, connaît pas
-          Andrew Bird c’est bien
-          C’est pas des conneries le coup des BN dans le thé, je vous le conseille chaudement !
-          Pas de politique à l’horizon.
-          Phil Collins, c’est mal.

*Coupure publicitaire*
-          Voici un autre de mes blogs (« mais il est partout, c’est pas possible ! ») consacré spécialement à l’analyse et la critique de la production télévisuelle américaine. Que tous ceux qui s’extasient devant Grey’s Anatomy, Les Experts ou NCIS aillent y faire un tour ! http://dylanesquetv.hautetfort.com/
-          Pour ceux qui se questionnent sur mes goûts musicaux, allez faire un tour par là pour voir ce que j’écoute en temps réel –bande de curieux !- http://www.lastfm.fr/user/magicjim
-          Et comme je suis infatiguable, j’anime également ma propre émission de radio. « One More Cup of Coffee », tous les mardis soirs, 23h-minuit, sur Radio Campus Angers, 103fm. Pour ceux qui captent pas, voici le site internet où vous retrouverez le podcast et les playlists de cette petite merveille qui vous nettoiera les oreilles. http://www.radiocampusangers.com/forum/

http://dylanesque.cowblog.fr/images/smoking.jpg
 
Une putain d’introduction, n’est-ce pas ? Ca donne envie ? Vous êtes déjà accro ? - j’ai reperé les fayots au premier rang – J’ai failli oublié de remercier ma maman pour m’avoir mis au monde – sans ça, vous seriez bien emmerdé hein ?- et maintenant : moteur, action, ça tourne !
 

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