Dylanesque
Don'tLookBack
Mercredi 16 février 2011 à 21:42
Pour faire moins abstrait, je suis en ce moment dans une période où chacune de mes décisions pourrait bien avoir une incidence sur le reste de ma vie. Je vais pas tarder à tourner une grosse page de mon existence et j'ai peur de mal m'y prendre, de tout foirer, de me créer des regrets pour toujours. Et en même temps, je m'en fous, j'ai du mal à prendre du recul et les journées se terminent en migraine, en insomnies. Je veux pas toujours vous raconter la même chose, voilà pourquoi je poste peu ces temps-ci.
Pour bien marquer la fin d'une époque, je viens de dire adieu à l'une de mes séries favorites, qui m'aura accompagné durant toute ma vie d'étudiante. Je vous propose une rétrospective de "Friday Night Lights" sur mon blog séries : http://dylanesquetv.hautetfort.com/friday-night-lights/ Sinon, j'écoute beaucoup de musique (un océan de Leonard Cohen) et je ne vais plus au cinéma, je ne sais pas pourquoi. J'ai eu l'impression de retourner en adolescence en écoutant le nouveau single des Strokes, une cure de jouvence parfaite, de la bonne énergie que j'écoute en boucle.
Dans les jours qui viennent, je vais me changer les idées. Partir à Rennes retrouver de vieux amis et vider une bouteille de whisky. Partir à Saint Nazaire pour faire un concert et gueuler mes tripes dans un micro. Partir à la mer pour me ressourcer et attraper du mal. Partir à Nantes pour un stage dans une maison de disques. Partir chez ma mère pour hiberner dans mon vieux lit. Et revenir à Angers pour continuer à réaliser ma web-série, préparer ma nouvelle pièce de théâtre et conclure mes études.
Si je trouve le temps et le courage, je vous reparle de tout ça. Sinon, vous inquiétez pas pour moi, je retombe toujours sur mes pattes.
Samedi 5 février 2011 à 21:06
Dans ce nouvel épisode, les quatre amis reçoivent les critiques des premières vidéos et décident de changer un peu. C'est alors l'occasion de filmer leur nouvelle émission en plan séquence. Mais très vite, la réussite de l'épisode est mis à mal par une dispute entre Tom et Joris et par une informaticien peu compétent...
103FM! Partie 3/6 : Février
envoyé par 103fm. - Plus de vidéos campus.
Surtout, restez après le générique de fin !
J'espère que ce nouvel épisode vous plaira, il n'était pas facile à réaliser. Si vous avez des questions, je suis là pour y répondre et si ça vous plait, parlez en autour de vous !
La suite en Mars.
Lundi 31 janvier 2011 à 23:36
Janvier, c'était d'abord deux semaines d'examens. Deux semaines à se lever à six heures du matin, à écrire son nom en haut d'une feuille pour ensuite être incapable de la remplir, s'en vouloir un peu mais pas trop, s'isoler et passer ses soirées tout seul dans le noir, fumer plus que d'habitude, oublier ses bonnes résolutions très rapidement, penser déjà au printemps.
Janvier, c'était aussi deux semaines post-examens. Deux semaines pour se remettre dans le bain, reprendre à reculons le chemin des cours tout en disant que c'est la dernière fois que je dois aller à l'école, s'isoler et passer ses soirées dans le noir mais plus tout seul, avec des gens, de l'alcool et une envie de fuir, bouillir d'envies et étouffer d'ennui, ne plus autant savourer la neige, et penser déjà à l'été.
Janvier, c'était pas aussi déprimant que d'habitude parce que j'avais l'esprit tellement occupé à préparer la suite des évènements que j'ai pas vraiment eu le temps de réaliser que ça allait pas trop et que je me sentais toujours aussi mal dans ma peau. Et pourtant, le mois se conclut sur une overdose de solitude et de frustrations. Avec toujours cette impression que tout ce que j'accomplis est à refaire. Que tout recommence toujours à zéro et que j'ai du mal à me rappeler la dernière fois où je me suis senti heureux plus longtemps qu'une soirée, qu'une journée, heureux pas que dans un instantanée, pas que en repensant au passé.
Janvier, c'était de belles découvertes musicales et voici une playlist (cliquez sur la photo ci-dessous) qui se propose de synthétiser ce que j'écoute en ce moment et mon état d'esprit. Je veux pas vous refiler ma morosité comme une vilaine grippe, non au contraire, ces douze chansons agissent comme un remède miracle aux idées noires. En laissant juste ce qu'il faut d'espace à la mélancolie, nécessaire pour se replonger dans de beaux souvenirs lorsqu'il est impossible de dormir.
1) Kissing Strangers (Cherry Ghost)
2) At My Window (Townes Van Zandt)
3) Slow Emotion Replay (The The)
4) Nightporter (Japan)
5) This Is The One (The Stone Roses)
6) Change Of Heart (El Perro Del Mar)
7) Heart In Your Heartbreak (The Pains of Being Pure At Heart)
8) Magical Colours (The Jon Spencer Blues Explosion)
9) Super-Electric (Stereolab)
10) Save It For Someone Who Cares (The Leisure Society)
11) Going Against Your Mind (Built To Spill)
12) Take Care (Beach House)
Samedi 15 janvier 2011 à 11:47
Maintenant que cette parenthèse examens est terminée, je peux vraiment démarrer l'année. Ranger ma chambre, me couper les cheveux, me raser, retrouver mes amis, faire gaffe de pas tomber malade, organiser mon stage, jouer du piano, boire, sortir, m'amuser, retrouvez quelqu'un à embrasser si ça se trouve. Je réalise que dans six mois, la bulle étudiante va exploser, et pour ne pas retrouvez dépourvu que la brise sera venu, tout se joue maintenant. Alors oui, j'ai six mois pour m'accomplir, enterrer dignement mes années campus et aller de l'avant, pour de vrai.
Samedi 25 décembre 2010 à 10:34
- Un orgue électrique ! Oui, j'avais envie de me remettre au piano et d'avoir autre chose à jouer que de l'harmonica ! Je connais déjà "Lady Madonna" !
- "Rubber Soul" et "Revolver" en version remasterisé. Bah oui, j'ai les vinyles, mais je me refais la collection en CD !
- "Lennon, une vie", la biographie très complète de Philip Norman ! Qui va bien sur mon étagère avec celle de McCartney.
- "Life", l'autobiographie de Keith Richards !
- La trilogie "Toy Story" en DVD !
- Des chocolats !
Ah, le pouvoir des cadeaux. J'ai oublié tout mes soucis. J'ai oublié le repas de famille que je vais devoir me coltiner toute la journée. J'ai oublié les deux semaines d'examens qui m'attendent très bientôt. Je ne culpabilise pas de ne rien avoir réviser. Je ne pense à rien d'autre qu'à jouer, écouter et lire de la musique, en mangeant de la praline.
Et je vous souhaite un joyeux Noël à vous tous !
Mercredi 1er décembre 2010 à 22:03
Pour lutter contre mes sautes d'humeur et mes insomnies, je me suis construit un bonheur éphémère. Il suffit de faire semblant de travailler (ou de se trouver de bonnes excuses lorsqu'on ne peut même pas faire semblant), dépenser l'argent qu'on vient d'empocher, se plonger encore plus que d'habitude dans un océan de musique et surtout, me balader sous la neige.
Oui, la neige ! Je pense que je suis pas le seul à m'enthousiasmer et à parler de ce phénomène finalement très banale sur mon blog, mais je peux pas m'empêcher d'être tout excité. Quand je me suis levé ce matin, j'ai sauté du lit, j'ai enfilé mon bonnet, mon écharpe et mes gants pour aller avaler mon premier flocon avec la joie d'un gamin qui a trop souvent été privé de ce plaisir simple. Ajoutez à ça l'achat d'un livre très complet sur Paul McCartney, un vin chaud, des chocolats et les joies de la colocation, vous avez une très chouette journée. Qui m'a fait oublier de travailler, de me forcer. Oui, je me suis pas forcé de la journée ! J'ai été sincère du début à la fin, enthousiaste sans faire d'efforts. C'est peut-être ça qui fait du bien.
Plus dur sera la chute. Parce que ce petit jeu peut durer jusqu'au Nouvel An, mais après, il y a aura les examens et il faudra tout repenser. Comment faire quelque chose d'important du haut de ma vingtaine, combien de temps encore est-il possible d'être un fantôme à l'université sans perdre mon précieux statut d'étudiant, comment faire pour ne plus me sentir aussi seul et calmer mon envie de foutre le camp... Des questions que je me suis pas posé aujourd'hui alors oui, Décembre commence plutôt bien.
Dylanesque sous la neige est un Dylanesque heureux l'espace d'un instant qui certes, ne durera pas, mais fait beaucoup de bien. Vous, les témoins de mes états d'âme, se demandent "il est quand même lunatique comme garçon". D'autres, moins attentionnés, se diront "bon, il nous parle plus de musique, Dylan a disparu, remboursez". Mais pour moi, écrire ce petit article innoçent et très oubliable est la cerise sur le gâteau pour me calmer l'esprit et achever de rendre cette journée agréable.
Ah non, il y autre chose aussi. Une chanson. "Cold December" de Matt Costa. Pas un artiste à retenir mais un artiste avec un vrai capital sympathie qui a pondu quelques jolies ritournelles folk il y a quelques années, sans trop se faire remarquer. J'avais découvert cette chanson à la mer, en plein été. Les paroles formaient un beau contraste avec le soleil, mon allégresse. Aujourd'hui, en la réécoutant, elle a été plus percutante et en plus d'activer ma nostalgie, elle m'a tenu par la main et m'a invité à me jeter sans trop me poser de questions dans cet hiver froid.
Sous la neige, avec le sourire.
"I've been waiting, pacing along the halls ever since you left here
I've been cleaning, scrubbing the plates and weeding out the garden dear
I can't fall asleep to your mystery slowly blowing from the shore
I have not failed to be what you'd expect of me
Swallowing glass just to stay pure
All the birds are heading down south but you're staying up north you say
I've got jackets blankets and sheets, its going to be a cold december
Summers come and summer has gone
Your christmas cards cant comfort me
You've found new friends and tied all the ends
It's freezing in the loneliest winter
It could be warm you see, a statue next to me
Swimming away from the ice and snow
Could I have failed to see the signs in front of me
Warning and flashing symbols, subtle and simple I couldnt see
I couldnt see
If only time could slow down, then maybe I could come up
It's such a cold december
It's such a cold december
It's so cold"
Jeudi 25 novembre 2010 à 23:15
Avant toute chose, il va falloir être patient si certains d'entre vous voulait voir le premier épisode de ma série. Il est terminé mais impossible de le mettre sur Internet. Je me concentre pour le moment sur le tournage de la suite, sans véritables retours, sans véritables attentes, avec tout de même un peu de pression parce que chaque échappatoire au monde universitaire et à l'échec programmé de juin prochain demande toute mon attention et me pousse à me donner le meilleur, de moi-même et des autres. Donc, patientez et je vous tiens au courant.
Sinon, j'ai toujours des problèmes de coeur. Rien de nouveau. Juste de la solitude, une envie de réconfort lorsque je frissonne et que les journées, que les nuits sont trop belles pour les passer tout seul. Que je me tourne vers le passé, vers l'avenir, rien ne revient, rien ne vient, et c'est un mélange de frustration et de désespoir qui me ronge depuis déjà trop longtemps. D'un côté je me sens responsable, de l'autre impuissant. Parfois je crie à l'injustice, parfois je m'en veux. Mais la plupart du temps, je me morfonds.
Malgré toute mes activités, j'ai du mal à rester concentrer et à avancer pour de vrai. Il faudrait que je change d'univers, d'entourage mais je peux pas, ça me fait peur, en ai-je vraiment envie ? Il faudrait que je me force, mais c'est souvent mission impossible. Malgré tout, certains projets se construisent lentement (ma série donc, et ce n'est qu'un exemple), d'autres attendent depuis trop longtemps. L'autre jour, je me suis lancé dans une bande dessinée. Juste le temps de retrouver un vieux carnet, des crayons de couleur, un peu de temps et quelques verres, et ça y est, j'étais parti, une dizaine de pages d'affilées, retrouvant mon âme d'enfant, lorsque je recopiais les pages de Picsou ou Spirou. Mais j'ai laissé tomber pour le moment. Parce que le froid me paralyse les doigts, parce qu'être autant lunatique m'empêche d'être travailleur. Et que le coeur n'y est pas vraiment.
Il y a toujours les insomnies, les soirées où je ne m'amuse plus et le trop-plein de cigarettes.
D'habitude, dans ce genre de période, Dylan refait surface et me plonge dans une hibernation musicale. En ce moment, c'est pourtant vers les Beatles que je me suis tourné. Ils souvent là en fin d'année, ils sont au rendez-vous. Je les retrouve avec plaisir et on fait un bout de route ensemble, revisitant des chansons que je connais par coeur mais qui m'émerveille toujours, et ça dure jusqu'au Nouvel An. Je vénère toujours autant Lennon&Macca, tout en gardant Harrisson comme mon favori et en rigolant bien avec l'ami Ringo. Pas un album ne passe à la trappe, tous s'enchaînent du soir au matin, jusqu'à ce que je fasse enfin de beaux rêves. Si j'avais le temps, je vous ponderais une belle histoire pour chaque album, je vous offrirais une dizaine de chroniques narrant ma relation avec les Beatles. Je n'inventerais pas l'eau chaude mais un regard neuf n'a jamais fait de mal à ce qu'on croit connaître. Peut-être, si vous insistez. En attendant, je retourne dans ma transe post-longue journée qui fait froid dans le dos avec "Long, Long, Long".
Et j'espère que les fêtes seront une accalmie. Je ne suis pas encore tombé dans le cynisme, je crois encore au pouvoir magique de Noël et j'ai besoin de ces vacances pour me reposer l'esprit. Pour dormir.
Presque un article pour ne rien dire.
Once there was a way to get back homeward
Once there was a way to get back home
Sleep pretty darling do not cry
And I will sing a lullabye
Golden slumbers fill your eyes
Smiles awake you when you rise
Sleep pretty darling do not cry
And I will sing a lullabye
Once there was a way to get back homeward
Once there was a way to get back home
Sleep pretty darling do not cry
And I will sing a lullabye
Lundi 15 novembre 2010 à 0:00
C'était en 2007. Un voyage humanitaire né d'un jumelage entre mon lycée de campagne et un lycée africain. Au Burkina Faso. Mon premier grand voyage. Mon premier vol. Ma première rencontre avec l'Afrique. La journée la plus longue de ma vie entre deux aéroports, Ouagadougou la nuit et les yeux grands ouverts malgré la poussière. De la misère, de la chaleur. La peau moite, impossible de fermer l'oeil sous les moustiquaires, les belles moustiquaires immaculées. La grande messe en couleurs, le rythme des djembés, le vieux bus qui traverse la brousse. De belles rencontres, des visages sans noms, des cigarettes échangés. Un orphelin que je tiens dans mes bras tremblants et qui pleure très fort. Une escapade en moto où je me suis plus libre que jamais, loin de chez moi, loin de moi, heureux.
J'ai retrouvé cette photo où je suis là, au pied d'un grand arbre, tout habillé de blanc, à sourire droit dans l'objectif. Je ne me suis pas reconnu et je n'ai aucun souvenir d'avoir pris cette photo. Je n'ai plus de souvenirs de l'Afrique. Juste des impressions, des images, de la musique. Quelques jours avant la fin du voyage, "Willow Weep for Me" qui résonne dans mes oreilles et une larme parce que je ne veux pas rentrer chez moi, je veux rester là, sur la terre africaine. Parfois, j'y repense. Aujourd'hui, j'y repense. Ca fait trois ans. Un jour, je retournerais en Afrique pour transformer mes impressions d'adolescent en émotions d'adultes.
Dimanche 31 octobre 2010 à 19:11
Cette année n'a pas échappé à la tradition. Sauf que j'ai passé ma journée à la campagne, sous la pluie et c'était très chouette. Chaleureux comme une cheminée qui crépite, comme une amitié qui n'a pas de limites. Et après une longue ballade dans la forêt, je suis de retour et il y a une pile de crêpes sur la table. Joie !
Quelques gamins errent sous la pluie déguisés en zombie. Ma mère est en train de recoudre mon vieux manteau. Et moi, je suis dans ma chambre, serein. Voilà pourquoi j'aime bien Halloween. Demain, j'irais visiter les morts. Pour la première fois.
Un week-end de calme avant la tempête.
Ma vie, vous vous en foutez, c'est une playlist, que vous voulez, hein ? Et bah tenez, cliquez sur la photo ci-dessous et rejoignez moi dans ce confort, dans cette chaleur automnale, dans ce joli week-end tout tranquille. Il y aussi de l'amour dans cette collection de chansons, du romantisme qui est toujours dans l'air, et on peut rien y faire. Si ce n'est dévorer une pile de crêpes et savourez un repos mérité.
1) I Won't Be Found (The Tallest Man On Earth)
2) The Polaroid Song (Allo, Darlin')
3) Flowers Never Bend With the Rainfall (Simon & Garfunkel)
4) Sometimes (Langhorne Slim)
5) Changing Of The Seasons (Dylan Leblanc)
6) Snowfalls In November (Julie Doiron)
7) Pictures (Galaxie 500)
8) Black Postcards (Luna)
9) It Ends With A Fall (Okkervil River)
10) Sometimes I Think About You (The Pastels)
11) I Can't Escape From You (The The)
12) Tea For the Tillerman (Cat Stevens)
Samedi 30 octobre 2010 à 0:00
En Octobre, je suis allé une fois au cinéma, voir "The Social Network" parce qu'Aaron Sorkin est mon maître. Il a toujours écrit des scénarios incroyables, "The West Wing" est un modèle d'écriture. Et le film de Fincher lui permet d'étaler tout son génie avec un sujet percutant et un cast en or, dont le jeune gamin de "The Squid and the Whale", qui a toujours la même bouille attachante même quand il joue un pauvre type.
En Octobre, j'ai écouté un tas de nouveautés qui me font dire "mais comment est-ce possible d'inventer de jolies chansons encore et toujours ?". Le dernier Belle & Sebastian donc, les fonds de tiroirs miraculeux ressortis par Dylan, l'excellent et surprenant nouvel album de Troy Von Balthazar, le dernier miracle de The Tallest Man Of Earth qui lui seul à le droit d'être surnommé le nouveau Dylan rien que pour sa chanson "King of Spain", mon tube de l'année. Et puis aussi Allo, Darlin', un groupe qui vient de sortir son premier album et qui pond des ritournelles entêtantes en veux-tu en voilà, des textes décalés et surprenants et des chansons comme "My Heart Is a Drummer" ou bien "In the Movie of Our Live, Woody Allen Write the Screeplay". D'ailleurs, je suis pas aller voir ton dernier film Woody, sorry.
En Octobre, j'ai redécouvert des films, des albums que j'avais pas découvert avant, qui m'avaient complètement échappé et que j'ai accueilli dans ma vie avec joie et obsession. Galaxie 500 et sa dream-pop miraculeuse, le glam-rock de T-Rex, la poésie un peu bancale mais toujours attachante de Patti Smith, New Order qui débarque enfin après une overdose Joy Division. "Ceremony" en boucle pendant les insomnies, au bord de l'épilepsie.
Octobre c'était bien avec le recul. Un peu confus et bordélique, mais un mois de transition où j'ai appris plein de choses (dont la fabrication des crêpes et les joies de la colocation).
En Novembre, il faudra garder le même état d'esprit aventurier en montant juste un peu le chauffage.